Le livre blanc des francs-maçons pour « la France de l’après-Covid-19 »

Le site d’information maçonnique gadlu.info (GADLU pour « Grand Architecte de L’Univers ») vient de reproduire sur son site l’intégralité d’un article du Figaro consacré au projet pour « l’après-Covid » vu par le Grand Orient de France.

Le site spécialisé précise que Le Figaro consacre 2 articles aux Grand Orient de France dans son édition du 08 juillet 2020 : « le livre blanc des francs-maçons pour bâtir la france de l’après Covid 19 » et « le Grand Orient de France secoué par une crise interne ».

Quelques extraits :

(…) En lettres rouges sur la couverture, un seul mot: «Après». Pour dire la société française «après» la crise du Covid-19. Ce fascicule de quinze pages vient d’être envoyé aux 1 340 loges maçonniques de la première obédience franc-maçonnique du pays, le Grand Orient de France, qui compte près de 53.000 membres. Ce document est en réalité un questionnaire sur la société que les initiés imaginent après la pandémie, avec des interrogations couvrant tous les secteurs.

(…) Dans le domaine de la santé, par exemple, la question d’un «système de santé publique unique dans l’ensemble de l’union européenne» est posée. Une dimension européenne d’ailleurs partout présente dans le texte. Dans le domaine économique, il faudrait viser un «nouveau commerce mondial» et affronter le problème de «la souveraineté numérique».

(…) Les loges réparties sur tout le territoire doivent maintenant apporter des réponses. Elles seront synthétisées en un livre blanc qui sera finalisé pour une session extraordinaire du «convent», une assemblée générale nationale annuelle qui se déroulera en mode virtuel le 17 décembre prochain. Ce livre blanc sera ensuite remis au président de la République qui a demandé aux religions comme aux obédiences maçonniques des idées pour relancer la France.

(…) Dans son introduction, Jean-Philippe Hubsch, l’actuel grand maître du Grand Orient, constate que «l’ordre mondial» qui se prétendait «indépassable» a fait preuve, avec la pandémie, de son «inimaginable fragilité». Une opportunité justifiant ce livre blanc pour sortir du «somnambulisme» des consciences soumises à «l’emprise de la “société automatique” mondialisée et son impudente dogmatique». C’est ainsi que «les francs-maçons entendent participer au questionnement citoyen sur le monde d’après. Ils veulent, à la sortie de cette pandémie, redonner chair et substance à l’utopie de la “fraternité universelle” dont ils sont porteurs depuis leur origine». Et ce pour un monde «plus juste, plus humaniste et plus vivable qui nous permette de faire Nation», insiste Jean-Philippe Hubsch.

(…) Un préambule non signé précise en outre qu’«explorer ce que pourrait être le monde d’après» ne peut plus aller sans la notion «d’égalité». Avec la liberté, la fraternité et la laïcité, l’égalité est un concept majeur pour les francs-maçons, défenseurs revendiqués des valeurs républicaines. Or, souligne le texte, cette «égalité» est apparue «nue et crue» pendant la pandémie. Une même «vulnérabilité» face «à la maladie et à la mort» a été partagée entre «riches ou misérables», selon une «stricte égalité».

L’intégralité lisible ici et ici.

3 pensées sur “Le livre blanc des francs-maçons pour « la France de l’après-Covid-19 »

  • 12 juillet 2020 à 23 h 04 min
    Permalink

    La méprise fondamentale des maçons et de la république réside entièrement dans ce vocable en vogue : « faire nation » que Macron utilise régulièrement.
    On ne « fait » pas nation par décret, en agglomérant tout et n’importe quoi. Une nation réelle est une communauté organique spontanée et vivante, pas une création ab nihilo sortie du cerveau formaté d’un énarque ou d’une loge de province.
    La république a tué les Nations de la France d’ancien régime pour créer des « citoyens » sans racines. Toutes ces tentatives constructivistes sont vouées à l’échec.

    Répondre
  • 13 juillet 2020 à 17 h 51 min
    Permalink

    Je crois surtout que la pairesse s’est emparée des maçons comme de beaucoup chez les élites trop éloignées des obstacles et périls qui obligent à la réflexion . Ils se soutiennent gentiment dans une douce rêverie des lumières qu’ils pensent offrir à l’humanité.
    Mais qu’il laissent un peu la parole et l’action aux citoyens qui ne seront ravis d’être instruits que s’ils en ont besoin et risquent de les trouver importuns sinon.
    L’universalisme des droits et des idées n’a pas grand chose à voir avec un gouvernement mondial , hélas matérialiste , et une absence de souveraineté qui ne peut s’exercer que dans un territoire borné par des frontières où les citoyens ne sont pas noyés dans la « masse » ».

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *