Vaccin ARNm : l’appel solennel du Pr Perronne
Source: francesoir.fr – 3 décembre 2020 – Christian Perronne
Photo: Bruno Coutier / AFP
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Le vaccin contre la Covid-19 et les nombreuses interrogations associées sont discutés sur tous les médias, au risque que le trop plein d’information tue l’information.
Le professeur Christian Perronne parlait hier au micro de Sud Radio du courrier qu’il a écrit et posté sur sa page facebook. Nous reproduisons ce courrier important ci-après.
Il nous dit : « Les vaccins dont on parle dans les médias ne sont pas de même niveau, certain s’apparentent à de la recherche médicale aux conséquences encore non connues. On confond vitesse et précipitation et il va falloir beaucoup d’expérience et de recul avant de pouvoir statuer sur l’efficacité et la tolérance. L’espoir de la population devrait se porter sur les traitements en phase précoce qui ont fait leurs preuves dans le monde.
Une question que l’on doit se poser est la perception par la population de l’échange proposé par les autorités entre vaccin et retour à la liberté. »
Courrier du Pr Perronne
La France, qui vit un cauchemar depuis des mois, se réveille.
Dans beaucoup de villes de notre beau pays, le peuple est en marche pour retrouver sa liberté, pour exiger le retour de la démocratie.
En tant que médecin, spécialiste des maladies infectieuses et ayant été président de nombreuses instances ou conseils de santé publique, y compris sur les vaccins, je mesure chaque jour les incertitudes générant la peur et le désarroi croissant de nos concitoyens. Je prends le risque d’être à nouveau qualifié de « complotiste » ou mieux de « rassuriste », termes désignant ceux qui critiquent ou challengent la pensée unique.
Je finis par être fier de ces appellations, mes propos exprimant la vérité n’ayant jamais changé depuis le début de l’épidémie. Je considère donc qu’il est de ma responsabilité de m’exprimer à nouveau ce jour sur l’ensemble du volet médical de la Covid-19 et en particulier sur le sujet vaccinal, désormais l’élément central et quasiment unique de la politique de santé de l’Etat.
Beaucoup de Français ont été hypnotisés par la politique de la peur. Depuis septembre 2020, on nous avait annoncé une deuxième vague terrible de l’épidémie, pire que la première. Le ministre de la Santé, le Dr Olivier Véran, le Président du Conseil scientifique de l’Elysée, le Pr Jean François Delfraissy, le Directeur Général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, l’Institut Pasteur nous ont annoncé des chiffres catastrophiques avec une augmentation exponentielle du nombre de morts. Les hôpitaux devaient être saturés et débordés.
Même le président de la République, lors d’une allocution télévisée récente annonçant le reconfinement, nous a prédit pas moins de 400.000 morts, renchérissant sur les 200.000 morts estimés peu de temps auparavant par le Pr Arnaud Fontanet de Pasteur. Ces chiffres irréalistes n’avaient qu’un but, entretenir la peur pour nous faire rester confinés, sagement masqués. Pourtant l’usage généralisé des masques en population générale n’a aucun intérêt démontré scientifiquement pour enrayer l’épidémie de SARS-COV-2. L’utilisation des masques devrait être ciblée pour les malades, leur entourage (surtout les personnes à risque) et les soignants au contact.
Or l’épidémie régresse et n’a entraîné aucune apocalypse. La dynamique de la courbe montrait depuis des semaines le profil d’un rebond épidémique saisonnier qui s’observe avec certains virus, une fois la vague épidémique terminée.
Cela témoigne de l’adaptation du virus à l’homme et est aussi le reflet de l’immunité collective qui progresse dans la population et qui nous protège naturellement.
Les souches de virus qui circulent actuellement ont perdu de leur virulence. Les autorités ne pourront pas dire que c’est grâce au confinement car la tendance à la baisse avait commencé avant même sa mise en place.
La régression de l’épidémie avait même commencé, dans certaines agglomérations, avant l’instauration du couvre-feu.
Malheureusement, il y a encore des décès qui surviennent chez des personnes très âgées, des grands obèses ou des personnes souffrant d’un diabète sévère, d’hypertension artérielle grave,de maladies cardiorespiratoires ou rénales déjà invalidantes. Ces personnes à risque sont parfaitement identifiées. Les mesures sanitaires devraient donc être ciblées pour les protéger, les dépister et les traiter le plus tôt possible dès le début des symptômes par l’hydroxychloroquine et l’azithromycine dont l’efficacité et l’innocuité sont largement confirmées, si on donne le traitement précocement.
Beaucoup de décès auraient pu être évités. Or on a dissuadé les médecins généralistes et les gériatres de traiter.
Dans ce contexte, continuer à persécuter nos enfants derrière des masques inutiles reste incompréhensible. Toutes ces mesures sont faites pour que les Français réclament un vaccin. Or quel est l’intérêt d’un vaccin généralisé pour une maladie dont la mortalité est proche de 0,05% ? Aucun. Cette vaccination de masse est inutile. De plus, les risques de la vaccination peuvent être plus importants que les bénéfices.
Le plus inquiétant est que de nombreux pays, dont la France, se disent prêts à vacciner dans les semaines qui viennent, alors que la mise au point et l’évaluation de ces produits se sont faites à la va-vite et qu’aucun résultat de l’efficacité ou de la dangerosité de ces vaccins n’a été publié à ce jour. Nous n’avons eu le droit qu’à des communiqués de presse des industriels fabricants, permettant de faire flamber leurs actions en bourse.
Le pire est que les premiers « vaccins » qu’on nous propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de thérapie génique. On va injecter des acides nucléiques qui provoqueront la fabrication d’éléments du virus par nos propres cellules. On ne connaît absolument pas les conséquences de cette injection, car c’est une première chez l’homme. Et si les cellules de certains « vaccinés » fabriquaient trop d’éléments viraux, entraînant des réactions incontrôlables dans notre corps ?
Les premières thérapies géniques seront à ARN, mais il existe des projets avec l’ADN. Normalement, dans nos cellules, le message se fait de l’ADN vers l’ARN, mais l’inverse est possible dans certaines circonstances, d’autant que nos cellules humaines contiennent depuis la nuit des temps des rétrovirus dits « endogènes » intégrés dans l’ADN de nos chromosomes. Ces rétrovirus « domestiqués » qui nous habitent sont habituellement inoffensifs (contrairement au VIH, rétrovirus du sida par exemple), mais ils peuvent produire une enzyme, la transcriptase inverse, capable de transcrire à l’envers, de l’ARN vers l’ADN.
Ainsi un ARN étranger à notre corps et administré par injection pourrait coder pour de l’ADN, tout aussi étranger, qui peut alors s’intégrer dans nos chromosomes.
Il existe donc un risque réel de transformer nos gènes définitivement. Il y a aussi la possibilité, par la modification des acides nucléiques de nos ovules ou spermatozoïdes, de transmettre ces modifications génétiques à nos enfants. Les personnes qui font la promotion de ces thérapies géniques, faussement appelées « vaccins » sont des apprentis sorciers et prennent les Français et plus généralement les citoyens du monde, pour des cobayes.
Nous ne voulons pas devenir, comme les tomates ou le mais transgéniques des OGM (organismes génétiquement modifiés). Un responsable médical d’un des laboratoires pharmaceutiques fabricants a déclaré il y a quelques jours qu’il espérait un effet de protection individuelle, mais qu’il ne fallait pas trop espérer un impact sur la transmission du virus, donc sur la dynamique de l’épidémie. C’est bien là un aveu déguisé qu’il ne s’agit pas d’un vaccin. Un comble.
Je suis d’autant plus horrifié que j’ai toujours été en faveur des vaccins et que j’ai présidé pendant des années des instances élaborant la politique vaccinale.
Aujourd’hui, il faut dire stop à ce plan extrêmement inquiétant. Louis Pasteur doit se retourner dans sa tombe.
La science, l’éthique médicale et par-dessus tout le bon sens doivent reprendre le dessus.
Christian PERRONNE
En un sens les vaccins Sputnik V et AstraZeneka sont géniques, car ils utilisent un ou plusieurs virus dont l’ADN a été modifié pour (1) être désactivés et (2) instruire les cellules humaines de produire des protéines d’antigènes de covid-19. Ceci dit, il ne s’agit pas de faire entrer dans les cellules des fragments d’ADN ballants, avec le risque (difficile à évaluer) de modification de l’ADN humain. Mais il ne s’agit plus là non plus d’un vaccin standard, comme celui de la grippe, où on injecte l’agent pathogène à contrer sous une forme désactivée, donc sans mettre en jeu la synthèse de protéines des cellules.