Covid-19. Dominique Delawarde évoque le traitement médiatique et politique « biaisé voire mensonger » de la pandémie
Source : breizh-info.com – 15 mars 2021 – Dominique Delawarde
Illustration : peinture de cbillias d’après la pochette de Amused to death, album de Roger Waters.
Aujourd’hui quatre sujets sont à l’ordre du jour :
1 – Un nouveau point global toujours très encourageant sur l’évolution de la « pandémie »
2 – Le traitement politique et médiatique toujours aussi biaisé, voire mensonger, de la crise sanitaire.
3 – Un nouveau point d’étape sur la vaccination et son efficacité de plus en plus discutable et controversée.
4 – Quelques vidéos ou articles à ne pas manquer.
1 – Un nouveau point global
A la fin de janvier 2020, l’OMS n’enregistrait que 1 000 tests positifs par jour à la Covid-19 sur l’ensemble de la planète (en moyenne sur 7 jour). L’épicentre de l’épidémie se déplaçant d’un continent à l’autre, d’un pays à l’autre et d’un hémisphère à l’autre, cette contamination quotidienne est monté progressivement sur la planète, sans jamais redescendre vraiment, jusqu’à son point haut du 12 janvier 2021 à 746 000 tests positifs/ jour (en moyenne sur les 7 derniers jours). Le 8 janvier 2021, le nombre de tests positifs sur une seule journée a même battu son record à 846 000.
La bonne nouvelle qui se confirme est que, pour la neuvième semaine consécutive, la mortalité Covid hebdomadaire est encore en recul au niveau de la planète, même si la contamination marque une légère hausse dans quelques rares pays, dont le Brésil, la France et les pays du pacte de Visegrad.
S’agissant de la contamination, des 746 000 tests «positifs» quotidiens (moyenne sur les 7 derniers jours) du 12 janvier dernier, la contamination mondiale est passé, en 9 semaines, à près de 400000 positifs par jour. (- 49%). Un rebond de faible ampleur est observé depuis le 23 février. Il est exclusivement dû au Brésil qui devient, d’ailleurs, le nouvel épicentre de l’épidémie et le pays le plus affecté devant les USA.
Courbe de contamination planétaire au 13 mars 2021 (en bleu, moyenne quotidienne sur 7 jours)
S’agissant de la mortalité, la baisse reste toujours observable sur tous les continents et sous continents et dans tous les hémisphères. Elle concerne la quasi totalité des pays à l’exclusion notable du Brésil.
L’ampleur et la persistance de cette baisse sont importantes et inédites à ce jour. Elles constituent autant de signes encourageants d’un reflux de l’épidémie que chacun espère complet et peut être définitif.
A noter que l’arrivée des vaccins ne peut, en aucun cas, être à l’origine de ce reflux puisque le 12 janvier dernier, moins d’un «terrien» sur 10 000 avait reçu une première injection vaccinale, et que le vaccin met du temps à «agir» (jusqu’à 28 jours), selon ses concepteurs. Nous y reviendrons plus loin.
Les causes de ce reflux sont donc des causes naturelles.
Il ne fait aucun doute que les communicants de Big Pharma relayés par les médias mainstream et les experts autoproclamés, grassement payés pour le faire, vont tenter de nous expliquer, à longueur d’émissions, que leurs vaccins ont sauvé la planète d’une catastrophe humanitaire, ce qui est encore loin d’être vrai dans ce cas précis.
Le seul examen des calendriers de l’évolution de la contamination Covid et de celle des confinements et de la vaccination montre clairement qu’il ne peut y avoir, à ce stade, le moindre lien entre le reflux observé de la contamination et la vaccination au niveau planétaire.
Trois autres données importantes ont pu être observées depuis janvier :
– Le nombre des cas actifs a commencé pour la première fois à baisser car il y a plus de guérisons que de nouveaux cas. A noter que la baisse des cas actifs est sous estimée car quelques pays, dont la France et la Belgique, ne déclarent pas les guérisons à domicile dont ils ne semblent pas faire le suivi …..
– Le nombre des cas sérieux ou critiques qui a culminé à 115 000 au niveau planétaire en 3ème semaine de janvier, marque aujourd’hui un palier à 89 362 . (-25%)
– Le nombre des décès hebdomadaires attribués à la Covid-19 qui a culminé à 101 000 le 26 janvier dernier est désormais tombé à 59 399 (- 40%).
Ces baisses sont importantes et surtout rapides et « naturelles ».
Rappelons qu’à ce jour moins de 2% de la population mondiale a reçu une première injection vaccinale et que moins de 0,8% a reçu ses deux injections. Le vaccin, je le répète, ne peut, en aucun cas, être la cause de cette évolution rapide qui a commencé le 12 janvier dernier sur l’ensemble de la planète.
Il est, bien sûr, regrettable que les médias mainstream n’évoquent pas les informations très encourageantes indiquées ci dessus… et continuent inlassablement d’instiller la peur.
Notons ensembles que l’apparition des variants anglais, sud-africains et brésiliens, omniprésents dans les discours toujours plus alarmistes des grands médias français, n’ont rien changé à la tendance fortement baissière de la contamination sur la planète. Si la contamination et la mortalité sont bien en hausse au Brésil, elle sont en baisse spectaculaire au Royaume Uni et en Afrique du Sud, comme presque partout ailleurs sur la planète. Pourquoi donc vouloir, à tout prix, exagérer l’ampleur de la menace en France, si ce n’est pour vendre, à une population encore beaucoup trop sceptique, une vaccination qui pourrait bien s’avérer inutile dans les semaines à venir ?
Alors que cette crise sanitaire semble reculer sur l’ensemble de la planète, il est bon de se poser quelques questions sur l’épidémie elle même, sur sa gestion politique et sanitaire plus ou moins efficace d’un pays à l’autre, et sur son traitement médiatique.
2 – Des traitements politiques, sanitaires et médiatiques de l’épidémie biaisés, voir mensongers.
S’agissant du traitement politique de la crise, 4 vidéos très courtes et surtout très amusantes, reprenant les propos de nos (ir)responsables politiques qui se complaisent dans une autosatisfaction imméritée et dans le mensonge quasi-permanent, se passent de tout commentaire.
- https://ripostelaique.com/wp-content/uploads/2021/02/VERAN-AC-rassurant-copie.mp4?_=1 (1 minute)
- https://twitter.com/PorcherThomas/status/1294931751324835842
- https://www.youtube.com/watch?v=RgaZe7ZN2HU&feature=youtu.be
- https://www.youtube.com/watch?v=5GeEDvZp2Y4&feature=youtu.be&t=15
Quant au Président, un très court article nous remet en mémoire ses actions, discours et décisions erratiques de mars 2020.
Après avoir joué « Bonaparte au pont d’Arcole » en se présentant au théâtre, sans protection, face au méchant virus qui rôdait déjà, le 6 mars 2020, il exhibe aujourd’hui, sur son compte twitter une photo irréprochable, craignant peut être d’être contaminé ou de contaminer ses admirateurs par un postillon malencontreusement « tweeté ». En 2021, dans l’exécutif français, le ridicule ne tue plus…
Sur l’épidémie elle même, j’invite le lecteur à écouter attentivement, si ce n’est déjà fait, la très courte déclaration, en langue française, de monsieur Antonio Gutterez, Secrétaire général des Nations Unies (6’). Cette déclaration devrait valoir à son auteur une accusation de complotisme en bonne et due forme par nos médias « bien pensants » mais devrait aussi, tout de même, faire réfléchir les citoyens-électeurs français que nous sommes sur la gestion de cette crise par nos dirigeants du moment.
Notons que les velléités du ministre de la Culture français de censurer France soir qui ose révéler des vérités qui dérangent, s’inscrivent tout à fait dans le propos du Secrétaire général des Nations Unies et que la pétition de soutien à cet organe de presse, vraiment indépendant, a déjà recueilli près de 135 000 signatures en deux semaines. Cette pétition est toujours ouverte à ceux qui auraient oublié de signer:
S’agissant de la presse, on se souviendra qu’elle a relayé tout et son contraire depuis le début de cette crise sans jamais reconnaître ses erreurs, ni s’excuser.
Aujourd’hui, l’information met délibérément l’accent sur les points les plus noirs de l’épidémie en France. Elle zoome sur les régions où la contamination est la plus forte, où les hôpitaux semblent proches de la saturation, pour faire croire au lecteur, à l’auditeur ou au téléspectateur que la situation empire fortement dans le pays et que seule la vaccination ou d’autres mesures privatives de liberté permettront de s’en sortir. Elle oublie de parler des régions où tout va plutôt bien, voire très bien (comme la mienne), et d’évoquer les effets secondaires des vaccins, déjà observés en grand nombre dans tous les pays. Elle oublie de préciser que le nombre de décès hebdomadaires attribués, à tort ou à raison, à la Covid, a fortement chuté en France passant de 3 000/semaine en dernière semaine de Janvier à moins de 1 872 aujourd’hui (-33%). Ces oublis « délibérés? » relèvent du mensonge par omission…
On n’insiste pas non plus, outre mesure, sur les déboires du vaccin AstraZeneca dans 7 pays européens et en Afrique du Sud. On n’insiste pas sur les réticences des personnels de santé de plusieurs pays à se faire vacciner. On ne vous dira pas que, selon le Pentagone, deux militaires américains sur trois refusent le vaccin.
On ne vous dira pas que, faute de volontaires, certains médecins téléphonent à leurs patients, sans grand succès, pour essayer de les convaincre de se faire vacciner.
- https://reseauinternational.net/vaccination-covid-echange-ahurissant-entre-un-medecin-et-un-citoyen/
Lorsqu’une personne âgée et malade décède avec le Covid, c’est la faute au Covid…. Si elle décède immédiatement après avoir été vaccinée, c’est parce qu’elle était âgée et malade… L’idée qu’un décès post-vaccinal puisse venir du vaccin ne semble effleurer ni les politiques, ni les médias français. Ceux qui osent trop fort impliquer un «vaccin non abouti» dans un décès suivant immédiatement une injection vaccinale sont taxés de «complotisme». C’est aussi simple que ça.
Au total, il s’agit donc d’une information biaisée visant à attiser la peur et à conduire à la vaccination ceux que l’exécutif et les médias qui le servent, considère désormais comme un «troupeau».
Les journalistes et les «scientifiques autoproclamés» qui monopolisent les plateaux TV croient-ils vraiment à tout ce qu’ils disent ? A l’évidence, NON, si l’on en croit un récent article du Canard Enchaîné, généralement très bien informé.
Des journalistes de BFMTV (chef de meute des médias mainstream français), « attablés avec «des cadors de l’Assistance publique-Hôpitaux Paris et un gradé de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris, tous consultants santé de la chaîne » se sont fait prendre, les doigts dans la confiture, à faire la fête dans un restaurant clandestin (« Aux 3 Présidents »), propriété personnelle de monsieur Drahi qui contrôle BFMTV, et donc une large part de la propagande gouvernementale…
En clair, les journalistes et les consultants santé, soutiens indéfectibles du gouvernement pour prôner les reconfinements, faire la leçon à leurs concitoyens qui rechignent à s’enfermer toujours davantage, défendre sans nuance des vaccins non « aboutis », car élaborés avec trop de hâte, sont les premiers à s’exonérer des règles qu’ils nous vendent à longueurs de journées.
Ils ne croient tout simplement pas à ce qu’ils nous racontent et jouent, face à la caméra, des rôles de composition dans ce qu’on peut qualifier de tragi-comédie à grand spectacle.
3 – Le point sur la vaccination
A ce jour, la proportion de personnes vaccinées sur la planète augmente très lentement.
330 millions de doses auraient été injectées. A deux doses pour être vaccinés, moins de 150 millions d’individus, sur une population mondiale de 7,9 milliards d’habitants, ont donc reçu les deux doses. C’est encore moins de 2% de la population mondiale, ce qui est très peu, avec de très fortes disparités d’un pays à l’autre entre des pays qui n’ont pas commencé leur campagne et Israël qui aurait déjà donné une première injection à près de 60 % de sa population et une deuxième injection à 47% de ses habitants.
Notons que les trois pays les plus en avance sur la vaccination (hors micro-états) continuent d’enregistrer les contaminations et les taux de mortalité parmi les plus élevés au monde (Israël, UK, USA). Ils enregistrent bien, comme presque tous les autres pays, une double baisse de la contamination et de la mortalité, mais celles ci ne sont pas vraiment supérieures à celles de pays qui n’ont encore ni confiné, ni vacciné.
Revenons plus en détail sur le cas israéliens, première « expérimentation » en vraie grandeur de la vaccination de masse.
A ce jour, 60 % des Israéliens auraient reçu une première injection, 47 % auraient déjà reçu la seconde, plus de 90 % des personnes à risque auraient été vaccinées et 25 % de la population refuseraient le vaccin.
Avec un tel pourcentage de la population vaccinée, Israël devrait être aujourd’hui l’un des pays les moins contaminés au monde et déclarer l’un des taux de mortalité les plus bas au monde. Qu’en est-il vraiment ?
Sur la semaine écoulée, Israël a déclaré un taux de contamination Covid 6 fois supérieur et un taux de mortalité Covid plus de deux fois supérieur aux moyennes mondiales…(?)
Le vaccin n’empêche donc ni la contamination, ni la mort. En tout cas, en Israël.
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Démonstration pour les sceptiques :
Contamination mondiale du 6 au 13 mars: 2,93 millions testés positifs pour 7 850 millions d’habitants = 0,373 pour 1000 habitants
Contamination israélienne semaine du 6 au 13 mars : 19 733 testés positifs pour 9,2 millions d’h = 2,14 pour 1000 habitants
Taux de mortalité mondial (semaine du 6 au 13 mars) : 59 399 décès pour 7 850 millions d’habitants = 7,6 décès/million d’habitants
Taux de mortalité israélien (sem du 6 au 13 mars) :146 décès pour 9,2 millions d’habitants = 15,9 décès/million d’habitants
En outre, il faut le rappeler, l’État hébreu est tout juste sorti de son 3ème confinement dur qui a duré 6 semaines. Force est désormais de constater que les résultats de la vaccination de masse et du confinement sont tout sauf probants, en dépit des communiqués médiatiques toujours plus flatteurs (mais trop souvent mensongers) sur la gestion de la gouvernance israélienne, cherchant à « vendre » la vaccination.
Ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que la contamination a baissé lentement en Israël du 14 janvier (8 395/J -moyenne sur 7 jours) au 20 février (3 238/J), mais qu’elle est remontée de 27% du 20 au 27 février (4 117/J), avec la fin du confinement dur. Cette contamination a de nouveau baissé mais reste à un niveau élevé, bien supérieur au niveau de la contamination mondiale rapportée à la population). Par ailleurs, la baisse de la contamination en Israël n’est pas sensiblement supérieure à celle enregistrée au niveau planétaire dans les autres pays, vaccinés ou non, confinés ou non.
Israël, pays de 9,2 millions d’habitants a désormais très largement dépassé la Chine (1,44 milliards d’h) pour les nombres de cas et de décès déclarés (près de 6 000). Malgré (ou à cause de?) la vaccination, son taux de mortalité se rapproche encore chaque jour un peu plus de celui d’un Iran sous sanctions occidentales maximales. L’aide financière, politique et vaccinale de sa diaspora ne semble donc pas encore très «productive» pour Israël…..
Le nombre des cas sérieux et critiques hospitalisés en Israël a bien diminué comme partout ailleurs sur la planète, mais pas vraiment plus vite, malgré le confinement. Il était de 1 200 le 30 janvier dernier. Il est encore de 621 le 13 mars à 0h00 GMT et ce niveau, rapporté à la population, reste supérieur à celui d’une France peu vaccinée et non confinée ce qui porte en germe un nombre encore élevé de décès dans les jours qui viennent.
Enfin le nombre de décès rapporté à la population du pays tend à diminuer comme partout ailleurs sur la planète, mais pas davantage. Il reste élevé pour un petit pays (vacciné à 60%) de 9,2 millions d’habitants. Il a même ré-augmenté très sensiblement entre le 6 mars (120 décès sur les 7 jours précédents) et le 13 mars (146 décès sur 7 jours, soit + 22%). Merci, le vaccin…
Cette évolution étrange de l’épidémie en Israël ne peut qu’interpeller l’observateur éclairé:
Devant des résultats aussi discutables, au lieu de remettre en cause l’efficacité des vaccins proposés aujourd’hui, Netanyahou est saisi de « pessimisme » et imagine qu’il faudra vacciner plus fréquemment (tous les 6 mois).
La vaccination, c’est comme l’UE : «Moins ça marche, plus on en rajoute…». En clair, pour ceux qui se sont déjà fait piquer, préparez vous à recommencer tous les 6 mois,… jusqu’à ce que mort s’ensuive …
En conclusion provisoire, dans l’évolution de la courbe ci dessous qui devrait se poursuivre dans les semaines qui viennent, bien malin est celui qui pourra, sans se tromper, attribuer la baisse constatée au confinement, au vaccin ou à la baisse naturelle de l’agressivité virale qui suit toute épidémie, comme elle le fait aujourd’hui sur l’ensemble de la planète… sans le moindre « coup de pouce » vaccinal dans de nombreux pays…
4 – Quelques liens d’articles ou vidéos à ne pas manquer pour ceux qui veulent aller au fond des choses et qui en ont le temps.
La vidéo habituelle, toujours aussi intéressante, et assez courte de notre Panoramix national qui nous apprend toujours quelque chose d’important dans un langage clair et intelligible à tous .
La vidéo de la conférence de presse de la Coordination Santé Libre du 6 mars 2021. Cette coordination représente 30 000 médecins + 30 000 personnels soignants + 100 000 citoyens qui n’approuvent pas la gestion de la crise sanitaire telle qu’elle est conduite aujourd’hui et qui disent pourquoi:
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Le point sur la situation au Samedi 13 mars 2021 0h00 GMT
Si l’on s’en tient à l’évolution des quatre indicateurs (contamination, cas actifs, cas critiques et décès déclarés), la situation s’améliore partout dans le monde avec une quadruple baisse observée.
L’évolution des pertes déclarées des semaines écoulées se résume en un tableau :
A la lecture du tableau qui précède, on réalise à quel point la mortalité reste très faible en Océanie, en Afrique et en Asie, à quel point elle recule en Amérique septentrionale et en Europe, et rebondit en Amérique latine (Brésil). La situation continue donc de s’améliorer globalement sur la planète.
Depuis le début de l’épidémie :
219 pays ou territoires ont été affectés par le virus, pour 119,60 millions de cas déclarés.
2,65 millions de décès; 96,2 millions de guérisons; 20,70 millions de cas «actifs» (en baisse de 1 million) dont 89 362 en état critique (en baisse de 62)
Le recul du virus est observé presque partout à l’exception notable du Brésil et des pays du pacte de Visegrad. Ce qu’il en reste affecte principalement l’Amérique (Nord et Sud) et l’Europe, et plus particulièrement l’Europe de l’Ouest, où les populations âgées, fragiles et/ou en surpoids abondent. Les cas critiques sont stables autour de 90 000) . Le rythme de contamination stagne à 2,9 millions de tests positifs/semaine. Les décès sont encore en baisse (-5%). Les baisses planétaires relevées sont considérables depuis le 16 janvier.
35 pays ont déclaré plus de 10 100 décès depuis le début de l’épidémie et comptent 91% des décès: dans l’ordre des pertes: (USA, Brésil, Mexique, Inde, Royaume Uni, Italie, Russie, France, Allemagne, Espagne, Iran, Colombie, Argentine, Afrique du Sud, Pérou, Pologne, Indonésie, Turquie, Ukraine, République Tchèque, Canada, Belgique, Chili, Roumanie, Portugal, Hongrie, Équateur, Pays Bas, Irak, Pakistan, Suède, Philippines, Bolivie, Égypte, Bulgarie.
A l’échelle de la planète, la mortalité liée à la pandémie plafonne désormais à une moyenne quotidienne sur les derniers 7 jours de 8 433 décès/jour (toujours en baisse ).
Bilan actuel du nombre de cas et de décès par grande région du monde
Les bilans les plus lourds de la journée d’hier sont restés ceux du Brésil, des USA et du Mexique. Ces trois pays déclarent toujours, à eux seuls: 32,2% des nouveaux cas, 46% des nouveaux décès et 27,7% des cas critiques de la planète.
L’Océanie, l’Afrique et l’Asie enregistrent des taux de mortalité de plus en plus faibles et une part des pertes mondiales inférieure à 20% alors qu’elles regroupent 77% de la population. L’Europe et le continent américain (Nord et Sud) enregistrent plus de 80% des pertes pour moins de 23% de la population mondiale. Les parts de l’Europe et de l’Amérique latine continuent d’augmenter, celle de l’Afrique, de l’Asie et de l’Océanie vont donc se réduire.
Pour relativiser encore et toujours cette crise sanitaire, voici la comparaison avec les autres grandes épidémies mondiales du siècle dernier :
Situation par continent, sous continent, et pays les plus affectés
1 – L’Europe
La situation s’améliore en Europe : moins de contamination, moins de décès, moins de cas critiques que la semaine dernière.
10 686 des 20 895 décès européens déclarés cette semaine le sont dans six pays avec, dans l’ordre : 2 935 Russie, 2 293 Italie, 1 872 Fr, 1 384 Allemagne, 1 120 Espagne, 1 082 UK. Pour les 41 autres pays ou territoires européens, le nombre des décès est bien moindre. Ces nombres restent plus faibles que ceux du pic épidémique d’avril dernier pour une majorité de pays à l’exception notable de la Russie, du Royaume Uni, de l’Allemagne, des 4 pays du pacte de Visegrad et des pays du Sud Est de l’Europe.
La situation du Royaume Uni s’améliore considérablement. La contamination, les nombres des cas critiques et de décès sont en baisse sensible, par rapport aux semaines précédentes. La décrue se poursuit. Le bilan total des pertes reste le plus élevé d’Europe devant celui de l’Italie. Il a passé le cap des 125 000 décès. La vaccination de masse a débuté au début de décembre et 34 % de la population a reçu une première injection en trois mois et demi; 2% seulement auraient reçu la 2ème. Nul ne peut dire, preuves à l’appui, si l’amélioration est lié au confinement, au vaccin, ou à la réduction naturelle, avec le temps, de l’agressivité virale, comme presque partout ailleurs sur la planète dans les pays non vaccinés.
La situation de l’Italie se détériore nettement : les cas critiques approchent les 3 000. Le nombre des nouveaux cas hebdomadaire (+ 153 000 en 1 sem) augmente sensiblement ; celui des patients sous traitement est en hausse. Le nombre des décès hebdomadaire est en hausse de 250 (12%)
La situation de la France est stable, voire en légère amélioration. Si le nombre de cas critiques (4 033) est en hausse sensible (+ 350 en une semaine soit + 10%), le nombre de décès hebdomadaire est en baisse de 12% par rapport à la semaine dernière (- 250) et d’un tiers depuis la dernière semaine de janvier (- 1 100).
Pour le nombre des décès, la France a franchi le cap des 90 000 décès. Elle devrait franchir celui des 94 000 avant fin mars. L’analyse de la courbe qui suit montre l’évolution de la contamination depuis un an.
Voici, ci après, la courbe des décès quotidiens (en barre grise) et la moyenne quotidienne sur 7 jours (en orange) depuis le 15 février 2020. On peut distinguer, en novembre 2020, l’ampleur d’un rebond plus progressif qu’en avril. Cette 2ème vague de décès est plus progressive, moins haute, mais la décrue semble se prolonger sur toute la durée de l’hiver.
Le taux de mortalité Covid français reste, à ce jour, de plus de 4 fois la moyenne mondiale avec 1,38 décès pour mille habitants (hors décès à domicile), pour une moyenne mondiale de 0,34 pour mille. Pour le nombre des décès, la France passe à la quatrième place européenne (sur 48 pays ou territoires) derrière le Royaume Uni, l’Italie et la Russie (pays le plus peuplé d’Europe).
S’agissant de la « létalité » Covid (Nb de décès /Nb de cas confirmés), la France affiche un taux de 2,25%, grâce aux campagnes massives de tests qui dépistent de nombreux porteurs sains. (Pour mémoire: létalité Covid européenne: 2,37% et mondiale: 2,22%)
Remarque : À l’IHU de Marseille, la létalité observée sur plus de 10 000 patients traités précocement à la chloroquine a été de 0,55%.
La France teste toujours plus, ce qui explique que la contamination déclarée y reste plus élevée qu’ailleurs. Elle est désormais à la 27ème place mondiale pour le nombre de tests par million d’habitants. (864 000 tests par million d’habitants).
La situation de l’Espagne, pays latin non confiné, s’améliore considérablement, plus que partout ailleurs en Europe. La contamination s’inscrit désormais en très forte baisse, les nombres de cas critiques (- 385 en 1 semaine) et de décès (- 876 en une semaine) baisse très fortement.
La situation de l’Allemagne est stable : La contamination et le nombre de cas actifs (+ 10 000 en 1 semaine) restent en très légère hausse, celui des cas critiques est stable et celui des décès (-380 en 1 sem) continuent de diminuer. Cette décrue ne peut en aucun cas être attribuée au vaccin puisque l’Allemagne n’a vacciné d’une première dose, à ce jour, que 7,1% de sa population, que 3,3 % seulement ont reçu les deux doses, et qu’il faut 28 jours au vaccin pour être pleinement efficace. Par ailleurs, la baisse tendancielle a débuté fin décembre avant la première injection vaccinale. Si la tendance se confirme, une sortie progressive de cet épisode sanitaire est désormais envisageable pour l’Allemagne.
Avec un taux de mortalité de 1,924 décès par millier d’habitant, la Belgique n’est plus le leader mondial pour cet indicateur (hors micro-états). C’est désormais la République Tchèque qui a atteint les 2,132 décès par millier d’habitants. La Belgique, siège des institutions européennes et pays de brassage et de passage, restera toutefois un pays «cluster».
En Russie, la contamination a été divisée par trois depuis le pic du 26 décembre. Le nombre des décès hebdomadaire reste quasiment stable (- 46 pour la semaine écoulée).
2 – L’Amérique septentrionale
Comme sur la quasi totalité de la planète, la contamination poursuit son reflux aux USA. Ce reflux est désormais suivi, avec un décalage logique, d’une baisse sensible des cas critiques et des décès. Notons, une fois de plus, que cette baisse de la contamination ne peut pas être attribuée au vaccin, puisqu’elle a débuté il y a plus de 9 semaines, le 11 janvier; qu’à cette époque, les USA avait vacciné moins de 1% de leur population et que, pour la plupart des quelques vaccinés de l’époque, le vaccin reçu n’était pas encore efficace (28 jours pour une pleine efficacité).
L’épidémie restera toutefois agressive aux USA pour quelques semaines encore. Ils garderont la première place mondiale pour le nombre des décès. Celui ci aura passé le cap des 550 000 décès le 15 mars (plus de 120 fois les pertes déclarées par la Chine).
Au Canada, l’épidémie poursuit sa décrue comme presque partout ailleurs dans le monde avec une triple baisse constatée: baisse de la contamination, baisse des cas critiques et baisse des décès.
3 – L’Amérique latine
Avec près de 715 000 décès déclarées, l’Amérique latine est désormais très largement devancée par l’Europe pour le nombre total de décès, mais aussi pour le taux de mortalité par million d’habitants.
En Amérique latine, les pertes humaines hebdomadaires augmentent de 4% sur la semaine, principalement en raison du bilan brésilien. Les décès se concentrent dans onze états qui déclarent près de 98 % des décès «latinos» et plus de 3 500 décès chacun. Les autres pays des Caraïbes et d’Amérique du Sud restent encore relativement épargnés par l’épidémie.
Le nombre des décès hebdomadaire reste élevé, particulièrement au Brésil.
Le nombre des décès quotidiens du Brésil s’inscrit en forte hausse dans une moyenne quotidienne sur les 7 derniers jours supérieure à 1 750.
Au Mexique, le nombre de décès journaliers, en baisse sensible, repasse sous la barre des 600/J sur les 7 derniers jours.
4 – L’Asie se porte toujours bien
L’Asie de l’Est et du Sud-Est (Chine, Japon, Vietnam, les deux Corées, Taïwan, Philippines, Indonésie, Laos, Cambodge, Malaisie, Birmanie …)est toujours très peu touchée par la pandémie. La Chine continue de bien se porter. Avec moins de 50 cas déclarés en 1 semaine, 182 patients sous traitement dont aucun cas sérieux, elle a quasiment éradiqué l’épidémie sur son sol.
Depuis le début de l’épidémie, l’Indonésie, pays le plus touché d’Asie de l’Est enregistre un taux de mortalité dérisoire de 0,139 décès pour mille d’habitants. Taïwan, pays le moins touché et qui n’a jamais adopté de confinement national, déclare un taux de mortalité de 0,4 par million d’h (10 décès de la Covid pour 24 millions d’h). Le Japon, quant à lui, déclare 8 451 décès pour 126 millions d’h soit 0,067 décès /mille h.
C’est donc l’Asie de l’Ouest (Inde, Iran et pays voisins du Moyen-Orient) qui a enregistré l’essentiel des pertes en Asie. Mais ces pertes sont désormais très limitées. A noter que l’Iran est toujours un pays sous sanctions économiques «maximales» de la part des USA (au profit d’Israël) et enregistre le 3ème taux de mortalité le plus élevé d’Asie (0,721 décès/millier d’h), derrière l’Arménie qui a cumulé la guerre et la Covid, et la Géorgie, et juste devant …. Israël (0,650 décès/mh). Ce taux reste toutefois très inférieur aux taux des continents américains et de l’Europe de l’Ouest.
Tableau présentant la situation du 13 mars des quatorze pays d’Asie ayant dépassé les 4 635 décès (91 % des pertes en Asie)
5 – L’Afrique se porte toujours mieux
La mortalité liée au Covid y reste dérisoire et poursuit sa baisse. Tous les voyants sont au vert. Le variant Sud Africain y est en voie de disparition rapide. L’Afrique redevient, avec l’Océanie, le continent le moins touché par l’épidémie. L’Afrique du Sud se rétablit très vite. Avec l’Égypte, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, l’Éthiopie, la Libye et le Nigéria, seuls autres pays d’Afrique à dépasser les 2 000 décès déclarés, elle regroupe plus de 83 % des décès africains de la Covid.
6 – L’Océanie
L’épidémie y est quasiment terminée. Ce continent a été et reste encore très largement épargné. Sur 42 millions d’habitants, il a déclaré, à ce jour, 52 194 cas dont 34 364 ont déjà été guéris et 1 099 sont décédés. Il reste 16 731 cas «actifs» (dont 13 544 en Polynésie française ….) et 5 cas sérieux ou critiques (dont 3 en Polynésie Française). Le continent océanien a déclaré 6 décès cette semaine. Son taux de mortalité Covid est de 26,2 décès par million d’habitants ce qui est dérisoire (France: 1 379).
Les taux de mortalité COVID par millier d’habitants des 35 pays ayant dépassé les 10 100 décès de la Covid-19 depuis le début de l’épidémie, donnent une idée des zones géographiques et/ou pays les plus touchés.
Un tableau présente ci après les bilans du 13 mars 2021 0h00 GMT des 35 pays ayant déclaré plus de 10 100 décès (91% des pertes)
Tableau de données concernant l’Europe (et l’UE) face à l’épidémie le 13 Mars 2021 0h00 GMT
Rappel: taux de mortalité Covid mondial: 0340 décès / mille h et européen 1140 décès/mille h
Nombre de décès déclarés Covid par million d’habitants depuis février 2020, des 29 pays européens de plus de cinq millions d’habitants affectés par l’épidémie (au 13 mars 2021 0h00 GMT)
Commentaires sur les deux tableaux ci dessus :
1 – Les pays du Nord et de l’Est de l’Europe ont beaucoup mieux géré cette épidémie que les pays de l’UE de l’Ouest et du Sud.
2 – Sans confinements ni mesures répressives, la Suède a fait mieux que de nombreux grands (et moins grands) pays européens, alors même que sa population non confinée a été plus «contaminée» que beaucoup d’autres: 7% de la population suédoise ont été testés positifs contre 6,2% au Royaume Uni, 6,1% en France, 5,3% en Italie …..Il y a eu manifestement en Suède une prise en charge précoce des patients meilleure que dans d’autres pays …..
3 – Le classement de la Suède pour le nombre de décès par million d’habitants s’améliore avec le temps. Si l’on en croit sa courbe de décès, la Suède se sort d’affaire progressivement.
Courbe des décès déclarés Covid en Suède
Général (2S) Dominique Delawarde
Crédit photo : DR
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