Le contrôle citoyen, un nouvel instrument dans la vie démocratique de la cité
Source : francesoir.fr – 8 avril 2022
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Face à la perte de confiance de certains de nos concitoyens dans la fiabilité du processus électoral, pour redonner du sens à ces élections, une initiative citoyenne inédite intitulée ReCiProc s’est créée.
ReCiProc, une initiative de contrôle des élections destinée à renforcer l’engagement citoyen
Pour contrer ce climat de méfiance et de tensions à l’égard de la transparence de l’élection présidentielle du 10 avril, des citoyens ont posé un regard attentif sur les divers aspects de la vie politique pour se demander si l’implication des citoyens est suffisant ou s’il n’y a pas lieu de trouver de nouvelles formes de participation à la vie de la cité. Ils ont pensé que la première chose à initier pour restaurer la confiance était d’inviter les citoyens à s’impliquer au-delà du vote. Comment ? En effectuant un contrôle démocratique pour proscrire tout incident et assurer le bon déroulement des rendez-vous démocratiques de ces prochaines semaines.
De cette réflexion, est née l’initiative ReCiProc, une application directe pour le contrôle des élections.
Le bulletin : élément essentiel du vote
Le bulletin est ce qui exprime le choix de l’électeur. Compte tenu de l’importance qu’il revêt, on pourrait penser qu’il est conservé, mais il n’en est rien. Une fois les opérations de dépouillement terminées et l’élection acquise, les bulletins peuvent être détruits en présence des électeurs. (art. R. 68 du Code électoral).
Afin de lutter contre les fraudes, ReCiProc est une infrastructure, créée afin que chaque citoyen ou assesseur, s’il le souhaite, ait la possibilité de contrôler son bureau de vote, en recensant les chiffres dans le but de les centraliser dans cet outil commun.
Le déroulement du contrôle citoyen
Dans la pratique, il s’agit d’aller dans la plateforme de collecte des résultats, puis dans l’outil proposé qui permettra de centraliser tous les chiffres récoltés par les citoyens dans chacun des 69 000 bureaux de votes ouverts sur le territoire national.
Pour ce faire, il s’agit pour l’assesseur ou le citoyen de prendre en photo le procès-verbal du bureau de vote en vue d’en conserver une trace et permettre un audit citoyen des résultats de vote. Si possible, il est conseillé de doubler cette photo d’une saisie des résultats.
L’association ReCiProc a préparé l’infrastructure et les bases de données pour compiler les résultats et les valider en quelques heures. Elle prévoit par ailleurs d’envoyer par e-mail de tous les résultats bruts dans un tableau Excel dès que tous les bureaux auront été saisis.
En France, c’est la première fois que naît un contrôle des citoyens, par les citoyens, pour les citoyens. Cette initiative destinée à restaurer la confiance de ceux qui l’ont perdue est une manière pour les citoyens de se réapproprier leur destin.
L’abstentionnisme, cause du délitement démocratique
Le quinquennat d’Emmanuel Macron aura été marqué par une multitude de tensions qui ont entrainé des divisions entre les citoyens et la classe politique, mais également parmi les citoyens entre eux. Si ces derniers jours, le président-candidat a fustigé « les forces de divisions qui ont opposé les Français les uns aux autres », force est de reconnaître que ces dernières années ont été secouées par de nombreuses crises. De la crise des Gilets jaunes à la réforme des retraites en passant par la crise sanitaire, les raisons de protester et de se diviser n’ont pas manqué. Certaines décisions vécues comme des obligations pas toujours nécessaires ont entraîné une perte de confiance dans la représentation démocratique.
Si la fracture de confiance entre citoyens et politiques n’est pas nouvelle, elle s’est aggravée. Les données publiques font le constat d’une baisse continue de la participation aux rendez-vous démocratiques. Pour nombre d’élections, les citoyens qui ne votent pas alors qu’ils seraient en droit de le faire sont désormais plus nombreux que ceux qui votent ; ceci est particulièrement vrai pour les élections intermédiaires comme les régionales. Ce basculement dans un cycle de basse mobilisation varie selon les élections, mais lorsqu’on compare par élection, on note une baisse continue de la participation.
Un des derniers sondages effectués par l’institut Ipsos montre que 27% des Français pourraient s’abstenir dimanche prochain. Si ce chiffre était confirmé, il serait le plus bas de toutes les élections présidentielles de la Cinquième République. L’initiative ReCiProc pourrait donc participer de l’atténuation du niveau d’abstention en augmentant le niveau de confiance dans le processus électoral.
Illustration : iStock / FS
Même les moutons les plus dociles commencent à comprendre que le MOT « Démocratie », signifie toujours « Face je perds, pile tu gagnes » et qu’ils ressortent éternellement cocus des élections.
La main invisible, ayant grand peur que certains d’entre eux quittent l’enclos, qui pourtant possède toute la gamme des stands d’attraction, figurants d’extrême-droite compris (neutralisés, fort heureusement), vient d’inventer une nouvelle sur-clôture de verre : « Le Contrôle Citoyen ».
La flatterie est à la base de toute tromperie, de tout consentement aux conséquences funestes, qui est alors apporté sur un plateau par la victime elle-même. « Le Corbeau et le Renard » en constitue un exemple générique indépassable.
Déjà, le vote tel qu’il est conçu est une flatterie : « Voyez, vous êtes important, nous vous demandons votre avis (Bon, d’accord, selon le mode et les pantins que nous choisissons) ». Qui ne rougirait pas d’aise ?!
Dans le cas présent, on en remet une couche : « Voyez, il n’y a pas de triche, vous allez pouvoir le contrôler vous-même ».
Bien-entendu, faute d’une culture philosophique, religieuse et politique adéquate, le « citoyen », catégorie créée en 1789, est absolument incapable de percevoir à quel niveau se situe la mystification à laquelle il participe.
France-Soir, l’instrument personnel de l’agent d’influence Alexandre Psar (Cf. Vladimir Volkoff, « Le Montage », Julliard, l’Âge d’Homme, 1982), formé à l’école de McKinsey, accomplit ici encore une fois à merveille son job très spécifique : traiter les récalcitrants et les « conspirationnistes ».
Contredire ex abrupto un conspirationniste est peine perdue : vous ne le ferez pas changer d’avis.
Donc, on ne le combat pas de front, on l’accompagne, criant même avec lui s’il le faut, puis on le détourne discrètement du chemin qu’il allait prendre pour qu’il revienne de lui-même à la maison.
Dans quel but ?
Préserver l’essentiel : l’adhésion religieuse au MOT MAGIQUE « Démocratie », plus efficace qu’une armée en ordre de bataille. Sans tirer un seul coup de feu.
Ainsi va le monde … Le rapport de force est écrasant, c’est bien pour cela que rien sur terre n’arrêtera l’impensable qui est en train de se produire.
E.
Demo, Kratia, littéralement « pouvoir du peuple ».
Soyons clair, le pouvoir c’est la loi, le peuple doit donc voter les lois tout autre système n’est absolument pas une « démocratie ».
La Suisse avec 850 référendums en 30 ans est un des très rare pays au monde ou le peuple vote les lois.