Sur la prochaine légitimation du cannibalisme en occident – Nicolas Bonnal
Par Nicolas Bonnal
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Le NYT journal de l‘élite américaine (comme disait le pauvre Chomsky) a décidé de promouvoir le cannibalisme : on laisse de côté la polémique inutile : ce canard nous a habitués à tout et j’ai cessé complètement de le lire au début des années 2010 quand à l’instar de la presse occidentale il est devenu sur ordre totalement fou. Les médias et le cinéma le faisaient depuis un certain temps déjà (cf. Vigilant Citizen) et l’on ne peut que constater que la culture intellectuelle et spirituelle de la mort est devenue aussi économique et énergétique. Il faut donc se priver de tout, chauffage et eau courante y compris, avant de passer au drastique, le cannibalisme. Car rien ne les arrêtera, certainement pas le parlement populiste à la française qui a voté le rétablissement du passe entre deux ronds de jambe. L’occasion pour les distraits de se rappeler un vieux proverbe classique : « gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge. »
Quelques années trop tard, certains découvrent enfin le crétinisme. La télé puis les réseaux puis la technologie fabriquent un homme encore plus imbécile et limité que l’homme typographique de Macluhan, l’homme à qui on fait tout avaler. Et ceux qui ont avalé épidémie, vaccin, confinement, code QR et tutta quo sans encombre avaleront le reste, dussent-ils becqueter la moitié de leur famille décimée par le vaccin pour faire plaisir au marionnettiste. Mon lecteur Antoine me rappelle que le mot crétin vient de crête : le crétin c’est celui qui se croit malin car il a vu les enfants ; il a une crête sur la tête et se retrouve donc prêt à faire toutes courbettes.
On connaît tous la fenêtre d’Overton que j’ai exposée déjà il y quelques années quand tout est devenu possible pour les élites génocidaires aux commandes (années Bergoglio-Merkel-Obama-Hollande) : on vous fait avaler progressivement tout. On passe de l’impensable au radical puis à l’acceptable puis au raisonnable, populaire et politique. On a vu ça pour tous les sujets : immigration, désindustrialisation, gastronomie, essence, sociétal, médical, tyrannie, guerre d’extermination (car on en est là maintenant) contre la Russie, abjection culturelle et spirituelle, effondrement logique. Certes Debord en parle déjà de tout cela dans ses Commentaires, mais là c’est devenu panique, grandiose, homérique, comme dirait John Ford.
Notion en perdition, l’occident est devenu la terre d’élection de la pratique antéchristique. Et ceux qui croient discerner le vent qui se lève, les fourches et la résistance populaire se mettent un bélier dans l’œil. L’article de France-Soir sur l’imbécillité rappelait qu’au Liban on ne s’était levé dans les rues que lorsque le gouvernement local avait menacé de taxer Whattsapp (pardon pour l’orthographe, je ne sais pas ce que c’est).
Il va falloir que les moins fous dans ce monde de tarés relisent le petit Chaperon rouge. Et fassent quelque chose, mais quoi. Aller voter ? Sans rire !
Sources principales
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fen%C3%AAtre_d%27Overton
https://www.francesoir.fr/societe-sante/imbecilisation-de-l-espece-le-passage-l-idiocene
https://www.nytimes.com/2022/07/23/style/cannibalism-tv-shows-movies-books.html
« Il va falloir que les moins fous dans ce monde de tarés relisent le petit Chaperon rouge. Et fassent quelque chose, mais quoi. Aller voter ? Sans rire ! »
Recréer du lien social avec des initiatives du type « Solaris » puis tenir le loup à bonne distance … voire le chasser, si nécessaire !?
C’est encore douloureux mais je dois avouer avoir fait partie du troupeau des zombies prêts à gober n’importe quelle ignominie « progressiste » et à vouer aux gémonies tel « ennemi » désigné par les merdias de grand chemin; puis l’éveil est venu … et je ne pense pas être un cas isolé.
Vu le niveau d’endoctrinement (ajouté, il est vrai, à une tendance – naturelle ? – à la paresse intellectuelle), certains prendront plus de temps que d’autres à s’éveiller, certains se réveilleront trop tard et d’autres ne se réveilleront probablement jamais, mais ne perdez pas espoir dans l’être humain, M. Bonnal : cela équivaudrait à se condamner soi-même en tant qu’individu et en tant qu’espèce.