Guerre économique et lutte de classes transversale
États-Unis contre Europe
Sommaire
Introduction
Le prédateur américain et la proie européenne
– Le déclin économique des États-Unis
– La prédation comme modèle économique
– L’Europe est sanctionnée par Washington, et la Bourse américaine est en joie
– Les conséquences des sanctions économiques pour l’Europe
L’Allemagne, vassale et ennemie des États-Unis
– La destruction des gazoducs Nord Stream 1 et 2 : à qui profite le crime ?
– L’hécatombe industrielle en Allemagne
– Virage à 180 degrés : le patronat allemand va à Pékin
– Realpolitik versus idéologie
Effondrement économique de l’Europe et lutte de classes transversale
– Finance internationale, crise énergétique et écologisme
– Décroissance et démondialisation programmées
– Vers une décomposition de l’UE ?
– Spéculation sur les denrées alimentaires, pénurie et inflation
– Krach sur les obligations des États membres de l’UE
– La monnaie numérique pour neutraliser les peuples en révolte
– Fronde patronale en Europe ?
– Lutte de classes transversale et désignation de l’ennemi commun
Introduction
Le discours et la narration émanant de Washington – le centre de décision occidental – et de ses relais propagandistes des deux rives de l’Atlantique nous présentent le conflit actuel entre les États-Unis et la Russie comme ayant pour origine une invasion de l’Ukraine que les Occidentaux défendraient au nom des valeurs de liberté et de démocratie. Des valeurs qui, soit dit en passant, ont déserté le champ politique de l’Occident.
Or, ce conflit géopolitique cache une guerre économique menée par les États-Unis contre l’Europe. Ou plutôt, il accélère et accentue le dépeçage des Européens par les Américains qui voient dans l’industrie du Vieux continent à la fois une proie et une concurrente, à commencer par celle de l’Allemagne.
Cette guerre économique se présente sous deux aspects, ou deux niveaux. Une guerre géo-économique menée par l’État américain contre l’Europe, notamment en la coupant de sa source russe d’approvisionnement de gaz et de pétrole au profit des États-Unis qui vendent aux vassaux d’Europe du gaz de schistes plus cher et plus polluant.
Et il y a une autre guerre, menée par la finance apatride, l’économie fictive, contre l’économie réelle. Une guerre dans laquelle la Haute finance utilise l’arme et la religion de l’écologisme pour justifier la destruction de l’industrie, du commerce, de l’agriculture et des hommes. C’est une guerre qui transcende les frontières géographiques de l’Occident, une guerre qui fait rage au sein même de l’hêgemôn étasunien.
Il y a là intrication d’une guerre géo-économique inter-étatique États-Unis/Europe et d’une guerre civile, intra-étatique, entre le monde de la finance et ses affidés dans un camp, et toutes les composantes de l’économie réelle, de l’ouvrier au grand patron d’industrie. C’est une nouvelle configuration socio-politique qui dessine les contours d’une lutte des classes inédites, transversale. Transversale car elle divise le sommet de la pyramide oligarchique, entre les tenants de l’économie réelle et ceux qui la détruisent, les maîtres de l’économie fictive.
Ce sont eux, les représentants de la Haute finance, qui ramènent dans le même camp salariés, petits patrons et grands patrons pour une lutte de classes inédite. En les désignant comme ennemis, elle les contraint à s’allier ou à périr. En les attaquant simultanément, les financiers se désignent comme les ennemis communs de l’écrasante majorité de la société, et abolit ainsi les divisions entre catégories socio-professionnelles qui se jalousent pour des « avantages » dérisoires.
Le présent dossier est une courte cartographie de la double guerre qui est menée aux peuples, aux entreprises et aux États. Ce sont des guerres qui ne sont pas déclarées, ce qui rend plus difficile l’identification de l’origine de l’offensive et donc de la désignation de l’ennemi. Et c’est précisément l’objet de ce dossier.
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Back to the future !
La société actuelle est en proie à un malaise qui a comme origine, d’une part la lutte des classes, d’autre part la lutte des sexes. Ces deux questions se tiennent.
La lutte des sexes a précédé toutes les autres : elle a ouvert la porte à la violation du Droit naturel et d’injustice en injustice le désordre s’est propagé dans la société tout entière ; tous les faibles ont été sacrifiés et la force a régné, aidée par la ruse, par le mensonge, par la terreur.
Les hommes des temps anciens se sont groupés pour lutter, non pas contre des dangers physiques, mais contre l’autorité maternelle, contre le droit naturel de la Femme, sur lequel s’était élevé la grande civilisation gynécocratique.
Puis, quand ils ont triomphé, chacun voulant la première place dans le monde masculin, ils se sont battus entre eux pour le pouvoir.
On n’a inventé le militarisme que pour soutenir l’injustice et c’est l’envahissement progressif du régime de la force qui a fait régner partout la souffrance des masses et l’avilissement des femmes.
Donc, les conditions d’une Paix durable sont, d’abord, le rétablissement d’une Autorité morale qui fasse contre-poids aux instincts brutaux de l’homme.
Les hommes se battent pour deux motifs : pour conquérir des territoires et pour accaparer l’hégémonie spirituelle du monde.
La conquête des territoires a détruit l’ancienne division de la Terre partagée jadis en petites Nations ou Matries. Elle a créé l’unification politique des Grands États, c’est-à-dire agrandi la puissance de l’homme (d’un homme), ce qui a été le triomphe de la Force sur le Droit.
L’hégémonie spirituelle du monde a été le prétexte des guerres de religion qui ont ensanglanté la Terre. Sous prétexte d’unification religieuse, l’homme a jeté dans l’humanité un surnaturel absurde : il a semé la terreur et étouffé la vérité.
L’unification politique de l’homme a créé le despotisme : son unification religieuse a créé le règne du mensonge. Et la Femme a été victime de la politique des hommes comme elle a été victime de la religion du Prêtre.
La centralisation, c’est-à-dire l’unification masculine est toujours dirigée contre les libertés féminines et contre les progrès de l’Esprit. Aussi, ces tentatives sont toujours suivies de débâcles. C’est ainsi qu’ont disparu les grands empires des Alexandre, des César, des Charlemagne, des Napoléon. Ce qui prouve bien que, sans le Pouvoir spirituel de la Femme, l’homme ne peut rien faire de durable.
Toutes les grandes ambitions masculines sombrent, à la fin, dans l’oubli.
Suite : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/introduction-livres-de-femmes.html
Il faut attendre l’effondrement inéluctable du matérialisme, du principe luciférien, qui dirigent tout pour que toutes ces idéologies implosent !
Chacun a sa part de responsabilité.
Patience…et luttons en tournant nos pensées vers le bien et vers le haut..
En attendant cherchons à comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là… et l’aide nécessaire nous sera apportée.