La déposition de 7 heures de Fauci : Ce que nous en savons aujourd’hui

Source : zerohedge.com – 28 novembre 2022 – Tyler Durden

https://www.zerohedge.com/covid-19/faucis-7-hour-deposition-what-we-know-so-far

Traduction : Strategika

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La transcription n’est pas encore disponible et aucun journaliste n’a été autorisé. Mais grâce aux procureurs généraux qui ont intenté le procès, aux plaignants et à leur avocat, ainsi qu’aux autres parties au procès contre l’administration Biden, nous disposons de quelques informations sur la déposition d’Anthony « I am the Science » Fauci. Il a été le visage de la réponse à la pandémie et est accusé de collusion avec Big Tech pour supprimer la dissidence en violation du premier amendement. 

La question de savoir si la déposition devait être publique a elle-même fait l’objet d’une attention juridique. Le ministère de la Justice a déposé une requête pour bloquer tout enregistrement et toute information permettant d’identifier les personnes par crainte de harcèlement public, et cette requête a été accordée. En conséquence, nous n’avons pas (encore) de transcription et l’on sent une grande frilosité, même de la part de ceux qui étaient présents pour expliquer l’intégralité de ce qui s’est passé. Les grands médias nationaux n’ont montré aucun intérêt à obtenir ce récit. 

Néanmoins, nous disposons d’informations grâce à certains tweets et à un article rédigé par l’un des plaignants. La principale conclusion est que Fauci est atteint d’un grave cas d’amnésie. Pendant sept heures, a rapporté le procureur général de Louisiane Jeff Landry, il a surtout éludé les questions en répondant qu’il ne se souvenait pas clairement des détails qui pourraient faire la lumière sur son implication dans la censure médiatique envers les opposants à sa politique sanitaire. 

« Il était incroyable de passer 7 heures avec le Dr Fauci. L’homme qui, à lui seul, a détruit l’économie américaine en se basant sur la ‘science’. Tout ça pour découvrir qu’il ne se souvient pratiquement de rien concernant sa réponse au Covid ! »

Et ce, malgré les centaines de pages et les nombreuses déclarations publiques qui semblent confirmer que la Maison Blanche et de nombreuses agences gouvernementales ont travaillé en étroite collaboration avec Google, Facebook, Twitter et d’autres, pour contrôler le récit pendant la majeure partie de ces deux ans de crise. Et ces efforts sont probablement toujours en cours. 

Eric Schmitt, le procureur général du Missouri et désormais sénateur, a suivi le procès avec le procureur général de la Louisiane. Schmitt a tweeté « quelques éléments à retenir de la déposition de Fauci : Fauci savait que la théorie de la fuite du laboratoire était pertinente, mais il a cherché à la discréditer immédiatement ; il a défendu les mesures de confinement ; plus personne n’a pu jouir de la capacité de déterminer ce qui était le mieux pour soi-même ».

En outre, il a écrit : « Dans la déposition de Fauci cette semaine, la sténographe judiciaire a éternué. Fauci voulait qu’elle porte un masque. C’est la mentalité de Nov 2022 de l’homme qui a verrouillé notre pays et ruiné d’innombrables vies et moyens de subsistance.Les experts ont suivi. La dissidence a été censurée – en Amérique. Nous ne voulons plus jamais ça. »

Le plaignant Aaron Kheritary, chercheur principal et membre de Brownstone, s’explique comme suit :

"A partir de la déposition de Fauci hier dans l'affaire MO contre Biden. Fauci a confirmé qu'en février 2020, il avait envoyé Clifford Lane, son adjoint au NAIAD, comme représentant américain pour la délégation de l'OMS en Chine. Lane a convaincu Fauci que nous devions imiter les mesures de confinement chinoises.

Le PCC avait annoncé que la Chine avait maîtrisé le virus grâce à des mesures de confinement draconiennes - une affirmation dont on sait maintenant qu'elle est fausse. Compte tenu de l'habitude de la Chine de falsifier les informations, Lane et Fauci auraient dû aborder cette affirmation avec scepticisme. Les confinements étaient totalement non testés et sans précédent.

Comme l'a dit notre avocat, @Leftylockdowns1, Fauci "était apparemment prêt à fonder son plaidoyer en faveur du confinement sur les observations d'un seul homme s'appuyant sur les rapports d'un dictateur". Ce n'est pas exactement le niveau de preuve d'un essai randomisé en double aveugle, ni même d'un quelconque niveau de preuve.

Quelques jours après le retour de Lane, l'OMS a publié un rapport faisant l'éloge de la stratégie de la Chine : "L'utilisation intransigeante et rigoureuse par la Chine de mesures non pharmaceutiques [confinement] pour contenir la transmission du virus COVID-19 dans de multiples contextes fournit des leçons essentielles pour la réponse mondiale.

"Cette réponse de santé publique plutôt unique et sans précédent en Chine a permis d'inverser l'escalade des cas", affirme le rapport. Mon collègue @jeffreyatucker du @brownstoneinst a donné un aperçu ironique du rapport de l'OMS : "J'ai vu le futur, et c'est Wuhan." 

Le verrouillage s'est rapidement propagé de la Chine à l'Occident, car un nombre troublant d'apologistes occidentaux, en plus de l'OMS, se sont également tournés vers la réponse covidiste du Parti communiste chinois. 

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont suivi le verrouillage de l'Italie, qui avait suivi la Chine. Tous les pays du monde, sauf une poignée, ont immédiatement suivi cet exemple. En quelques semaines, le monde entier était verrouillé. 

Dès le début, la base factuelle de cette catastrophe politique mondiale a toujours été mince comme du papier. Nous vivons maintenant les conséquences de cette catastrophe. 

Jim Hoft, de Gateway Pundit, a ajouté des citations directes de Fauci confirmant entièrement le rapport de Brownstone sur le voyage éclair des NIH en Chine en février 2020 :

John Sauer : « M. Lane, à son retour de voyage, a dit que les Chinois géraient la situation de manière très structurée et organisée. Est-ce exact ? Avez-vous discuté de l’expérience de M. Lane lorsqu’il est revenu de son voyage avec l’OMS ? »

Dr Fauci :  » La réponse est oui… Le Dr Lane a été très impressionné par la façon dont, du point de vue de la santé publique clinique, les Chinois géraient l’isolement, la recherche des contacts, la construction d’installations pour prendre soin des gens. C’est ce que je crois qu’il voulait dire quand il a dit qu’ils géraient cela d’une manière très structurée et organisée. »

Sauer : « Il a donc tiré la conclusion qu’il pourrait être nécessaire de prendre des mesures extrêmes, selon ses termes, pour imposer une distanciation sociale afin de maîtriser l’épidémie ; correct ? »

Fauci : « C’est ce que cela implique, oui… Il a discuté avec moi du fait que les chinois avaient une manière très organisée d’essayer de contenir la propagation à Wuhan et ailleurs. Il n’a pas eu l’occasion d’aller à Wuhan, mais il était à Pékin et, je crois, dans d’autres villes – au moins à Pékin – et il a mentionné qu’ils avaient une manière très organisée et bien réglée de gérer l’épidémie.

Sauer : « Et il a donc eu une réaction plutôt positive à cela. Y a-t-il des leçons à tirer pour les Etats-Unis dans leur réponse à l’épidémie ? »

Fauci : « Je crois que le Dr Lane est arrivé à la conclusion que, lorsque vous avez une maladie respiratoire répandue, un moyen très courant et efficace de freiner la propagation rapide de la maladie est de mettre en œuvre des mesures de distanciation sociale… Le Dr Lane est un clinicien très astucieux, et j’ai toutes les raisons de croire que son évaluation de la situation était précise et correcte. »

Pour être clair, Fauci a décrit ici une réponse politique qui comprenait le blocage des portes des appartements des gens et des contrôles totalitaires sur les déplacements comme une mise en œuvre « très organisée » et « bien réglée » de « mesures de distanciation sociale ».

Hoft a fourni en outre les observations les plus détaillées à ce jour. Je cite ici l’intégralité de son rapport : 

Fauci est un menteur habile. Comme nous l’avons vu depuis des mois dans ses commentaires publics, il ment lorsqu’il pense pouvoir s’en tirer ou lorsqu’il pense qu’il n’y aura pas de conséquences significatives.

Fauci a fréquemment menti jusqu’à ce qu’il soit confronté à des faits incontournables. Par exemple, il a prétendu qu’il ne connaissait pas Ralph Baric (créateur du virus COVID) ou Peter Daszak (qui a négocié la subvention du NIAID de Fauci au biolab chinois de Wuhan), jusqu’à ce qu’il soit confronté à la preuve que son propre chef de cabinet lui avait envoyé un courriel décrivant Daszak et Baric comme faisant partie de son équipe !

Fauci a prétendu qu’il n’avait pas connaissance du fait que son équipe de communication ne se coordonnait pas avec les entreprises de médias sociaux pour mettre un terme à la « désinformation et à l’information erronée », jusqu’à ce qu’il soit forcé d’admettre qu’il avait effectivement connaissance de certains cas de coordination.

Fauci a continué à faire valoir l’affirmation, aujourd’hui démentie, selon laquelle le COVID-19 était un virus d’origine naturelle.

Fauci a déclaré que la désinformation et la mésinformation (informations avec lesquelles il n’est pas d’accord) mettent des vies en danger.

Fauci a refusé de définir la recherche sur le « gain de fonction », affirmant que ce terme était trop large pour être défini.

FAIT AMUSANT : jusqu’à très récemment, la fille de Fauci travaillait pour Twitter.

FAIT AMUSANT : Fauci est hypocondriaque. Lors d’une séquence bizarre et étonnante de sa déposition, Fauci a déversé une partie de sa frustration sur la sténographe. Celle-ci, qui transcrivait la déposition, a éternué, et Fauci a immédiatement interpellé cette femme : « QU’EST-CE QUI NE VA PAS CHEZ TOI ? Avez-vous une maladie respiratoire ? Parce qu’à l’ère du COVID, je suis préoccupé par le fait d’être près de vous. La sténographe a répondu qu’elle n’était pas malade et souffrait juste d’allergies. Elle a proposé de porter un masque. Et Fauci a répondu: « Merci, parce que la dernière chose que je veux c’est attraper le COVID. (A noter que Fauci lui-même n’a pas porté de masque durant sa déposition, et qu’il se trouvait à bonne distance pieds de la sténographe).

FAIT AMUSANT : dans un autre spasme d’hypocondrie, Fauci a ostensiblement frappé le procureur général de la Louisiane Jeff Landry après que Landry ait éternué dans la veste de son costume.

De vrais enfantillages. Chaque fois qu’il aborde un sujet difficile, il refuse malhonnêtement de définir les termes clés afin d’éviter d’être coincé et de devoir rendre des comptes. Par exemple, lorsqu’il a abordé le sujet de la recherche sur le « gain de fonction », il a refusé de reconnaître la signification de ce terme, objectant qu’il s’agissait d’un terme si large qu’il ne pouvait être défini.

Fauci a affirmé à plusieurs reprises qu’il « ne se souvenait pas » ou qu’il « ne pouvait pas se rappeler ». Il a tenté d’étayer ces déclarations incroyables en faisant appel au volume de courriels qu’il recevait ou aux questions ou études qui arrivaient sur son bureau. Cela n’est tout simplement pas crédible, car les incidents en question étaient soit récents, soit survenus au cours des trois dernières années.

L’autre technique de mensonge de Fauci consistait simplement à prétendre qu’il ne comprenait pas quelque chose, en espérant que l’avocat qui posait la question ne pourrait pas le prendre en défaut. Par exemple, il a manifestement menti à un moment donné lorsqu’il a prétendu ne pas savoir ce qu’était Meta (société mère de Facebook), jusqu’à ce qu’il soit forcé d’admettre qu’il savait parfaitement ce qu’était Meta.

Une autre tactique : lorsqu’il était forcé d’admettre qu’il avait fait une communication ou examiné un document clé à un moment essentiel, ou qu’il connaissait ou travaillait avec un individu important, il essayait de minimiser chaque fait négatif en réduisant l’importance de la communication, suggérant que bien qu’il ait examiné le document , il ne l’avait pas lu attentivement, ou soulignant, avec une fausse humilité, qu’il n’était pas un expert dans le domaine concerné et qu’il n’avait donc pas pleinement compris l’étude scientifique en question, ou encore, prétendant que, bien qu’il « connaisse » cette personne, il ne la connaissait pas vraiment bien parce qu’il rencontre beaucoup de médecins et de scientifiques dans le cadre de son travail.

Autre habitude chez Fauci : trahir ses subordonnés. L’une des façons qui explique comment il a survécu aussi longtemps dans la bureaucratie américaine est de s’attribuer le mérite des succès et de rejeter les échecs sur ses subordonnés. Cette tendance s’est poursuivie lors de sa déposition, durant laquelle il a effrontément affirmé que, bien qu’il soit à la tête du NIAID et de son budget de 6 milliards de dollars, il n’a jamais eu connaissance de ce que ses subordonnés directs faisaient exactement. Fauci est favorable à la responsabilisation, tant qu’il a un subordonné à sacrifier.

Fauci a affirmé que l’Hydroxychloroquine était « dangereuse » et avait des effets secondaires « toxiques »….. Fauci a affirmé que l’HCQ était inefficace dans le traitement du COVID, mais n’a pas pu citer une seule étude pour étayer son affirmation. Fauci a également rejeté la liste des 371 études sur le HCQ prouvant son efficacité dans le traitement de la maladie.

Il a admis avoir menti au public. Dans l’un des moments les plus étonnants de sa déposition, Fauci a admis avoir sciemment fait de fausses déclarations au début de la pandémie, conseillant aux gens de ne pas utiliser de masques afin de décourager le public d’en épuiser les réserves.

Jenin Younes, avocat des plaignants qui travaille avec la New Civil Liberties Alliance, a écrit sur Twitter : « Une de mes citations préférées de la déposition de Fauci est celle-ci : « J’ai un travail très prenant pour diriger un institut quipèse six milliards de dollars. Je n’ai pas le temps de me préoccuper de choses comme la Déclaration de Great Barrington. »

Gardez à l’esprit que nous disposons d’enregistrements complets d’e-mails dans lesquels Fauci s’attribue le mérite de s’être « prononcé très fermement et publiquement contre la Déclaration de Great Barrington ». 

En conclusion, nous avons ici un compte rendu révélateur du témoignage de Fauci, qui, pour ceux d’entre nous qui ont suivi cette affaire de près depuis le début, confirme la plénitude de la trahison que nous soupçonnions depuis longtemps d’être au cœur même de l’expérience du lockdown américain. Nous avons également la confirmation que l’expression « distanciation sociale » n’est rien d’autre qu’un euphémisme pour une attaque radicale contre tout ce que nous appelions autrefois la liberté en Occident. 

Fauci a admis qu’il s’était inspiré des idées des communistes Chinois, qui ont mis en place les mesures de confinement extrêmes en janvier 2020.