« Pire que le Covid » : l’Europe dernier bastion pour la dictature de Davos, de l’OTAN et de von der Leyen

par Alexandre Keller de t.me/kompromatmedia

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Le 10 janvier 2023, événement majeur, Ursula von der Leyen, officialisait l’absorption de l’Union européenne (UE) par l’OTAN.

Nous, l’OTAN et l’UE « avons renforcé notre coopération contre les cyberattaques et pour répondre aux attaques hybrides », a-t-elle salué.

Des propos qui entrent en curieuse résonance avec ceux de Klaus Schwab fondateur du World Economic Forum (WEF), qui a mené en juillet 2022 sa quatrième simulation annuelle de « résilience » à des cyberattaques, l’exercice « Cyber Polygon ».

« Une cyberattaque globale mettrait à l’arrêt complet l’approvisionnement en énergie, les systèmes de transport, les services hospitaliers et notre société toute entière », prophétisait Schwab, en 2020, en pleine expérimentation de dictature sanitaire.

« En comparaison, la crise du Covid-19, aura été vécue comme un petite perturbation », ajoutait-il, inventant le terme parlant de « cyberpandémie ».

Aussi, en 2023, à quoi s’attendre lors du grand raout de l’« élite globale » — à Davos, du 16 au 20 janvier ?

Au pire, si l’on en croit une élite qui a pour habitude d’annoncer de façon à peine voilée ses projets en accusant ses adversaires de ce qu’il va commettre.

Néanmoins, en 2023, c’est la Russie et son « agression » en Ukraine, qui servent de justification plutôt qu’un coronavirus.

De fait, le plan covidiste a été sinon compromis, du moins retardé, entre autres par les convulsions de l’Etat profond aux Etats-Unis, le revirement soudain de la Chine, qui a renoncé à sa politique du « Zéro Covid » et à la traque numérique de la population, et, évidemment, par l’intervention russe en Ukraine.

La mondialisation à la sauce occidentale est de moins en moins mondiale et de plus en plus régionale à mesure que l’Occident rétrécit et qu’il perd sa capacité à tordre le bras aux pays non alignés.

Le cabinet de conseil Bain & Company, qui se présente comme « un partenaire stratégique et un membre actif du WEF, en a d’ailleurs fait le constat, en amont de cette 53e édition du sommet : « Pendant plusieurs années, on a pu espérer que nous revenions à l’ancienne normalité, un monde globalisé, mais il y a une prise de conscience désormais que cette ère se termine. »

Destruction de l’économie européenne : Davos et Wall Street, même combat

Cependant, le constat du WEF n’est pas peut-être pas une bonne nouvelle pour l’Europe.

Si l’échec relatif à l’échelle de la planète du projet davossien se confirmait, le Vieux Continent constituerait le seul terrain d’expérimentation et d’ingénierie sociale restant.

Autre mauvaise nouvelle, le WEF et le capitalisme anglo-saxon ont des intérêts communs alors que Washington accélère sa guerre de prédation économique contre l’Europe.

Au moins 100 milliardaires en grande majorité américains viennent cette année dans la ville suisse. Parmi eux, notamment, Laurence Fink et Steve Schwarzman du fonds d’investissement géant BlackRock, dont Emmanuel Macron applique la feuille de route de destruction du système de retraites français. concoctée également par McKinsey, cabinet présent à Davos,

Wall Street sera aussi très bien représenté par Jamie Dimon, PDG de JPMorgan, David Solomon de Goldman Sachs Group et Jane Fraser de Citigroup, ainsi que des représentants de Bank of America Corp, Morgan Stanley, UBS Group et Deutsche Bank.

Militarisation de l’UE et politisation de l’OTAN : la technodictature se dessine

Pour accomplir son «  Great Reset », à défaut du monde, Davos pourrait travailler à consolider son bastion Europe. Et Klaus Schwab ne manque pas d’alliés pour mener à bien cette réorientation.

Ursula von der Leyen a ainsi exhorté le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg à « renforcer la résilience » militaire de l’UE, mais aussi à combattre les effets de la « crise climatique ».

« Nous sommes pleinement conscients que la crise climatique et les événements météorologiques extrêmes favorisent la pauvreté, les troubles et l’instabilité de régions entières », a prétendu la présidente de la Commission de Bruxelles.

Et la dirigeante sans mandat démocratique direct de décréter, sans consulter les peuples de l’UE :

« Nous allons approfondir notre excellente coopération et l’étendre à de nouveaux domaines. »

L’OTAN voit ainsi, avec l’aimable autorisation de von der Leyen, ses compétences étendues à la « lutte contre la désinformation », soit la censure, mais aussi de possibles missions de maintien de l’ordre public en Europe.

En écho, Klaus Schwab a prophétisé que « l’avenir était caractérisé par des crises multiples sans précédent », autre néologisme : des « poly crises »

« Alors que la guerre en Ukraine, crise climatique, mutation numérique s’entrechoquent sur fond de menace de récession économique mondiale, les décideurs sont submergés par la complexité des enjeux », a encore estimé Schwab.

Nul doute que le WEF fournira charitablement à ses « Global Leaders » des éléments de décision.

Alexandre Keller, pour Strategika

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