De la conquête du cool à la dictature politiquement correcte – Nicolas Bonnal
Par Nicolas Bonnal
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« Si nous avons des problèmes avec le climat c’est que nous sommes racistes »
L’actrice Jane Fonda (85 ans) l’autre jour
L’écroulement culturel occidental date des années soixante ; on ne parlera pas des Beatles, de l’avant-garde cinématographique, des hippies, de la révolution sexuelle, de la pornographie, de Woodstock, de l’implosion de la religion, de la famille, du travail ou du syndicalisme – sur fond de disparition dangereuse mais calculée de la classe ouvrière anglo-américaine. Tout ce qui était encore solidifié au sens guénonien se volatilisa alors. Et manger de l’herbe devenait du racisme (dixit Peter Fonda, rejeton d’une famille décidément en forme) ; car la conquête du cool s’accompagne aussi d’un abêtissement généralisé.
Il me semble que Julius Evola s’en rendait compte dans ses derniers ouvrages comme l’Arc ou la massue ou Chevaucher le tigre. On allait au-delà des réflexions de Guénon ou de Spengler sur le Déclin de l’occident. Rappelons que la conquête du cool est une expression du journaliste-essayiste Thomas Frank, libéral qui a recensé dans les années 90 les grandes transformations culturelles des sixties ; lui parle du rôle de l’agence DDB et des fameuses pubs décalées Volkswagen – il dit surtout qu’en cinq ans la nation n’était plus la même, preuve du pouvoir de Madison Avenue et des pubs Séguéla sur les consciences. Idem pour le grand historien marxiste Hobsbawn qui consacre dans un de ses meilleurs livres tout un chapitre sur la vraie révolution culturelle – qui ne fut pas chinoise mais anglo-américaine et servit à arraisonner et à abrutir définitivement tous les peuples occidentaux puis mondiaux. Dans The Closing of the American Mind (l’Ame désarmée en français), l’intellectuel conservateur Harold Bloom avait aussi soulevé ce problème : à partir de la fin des années cinquante les règles traditionnelles de la démocratie autoritaire (comme disait aussi Lipovetsky dans son Ere du vide) furent dissoutes et on entra dans la société décrite par Platon à la fin du livre VIII de sa république : la démocratie dégénérée et anomique qui ouvrait la porte à la tyrannie PC – comme sous Biden, Scholz, Sunak ou Macron. Cette démocratie repose à la fois sur un libération forcenée des mœurs et sur une volonté de contraindre. L’historien Stanley Payne a souligné en Espagne les méfaits du « bonisme » lié aux gents PS-Podemos de Soros en place.
C’est au nom du bonisme (buenismo sonne mieux en espagnol) que l’on veut exterminer les populistes, complotistes, racistes, machistes et totalitaires occidentaux, russes et chinois – en attendant tout le monde. La religion du bonisme repose sur une libération forcenée des mœurs (cf. le LGBTQ qui n’est qu’au début de sa folie), libération devenue obligatoire. Il est interdit d’interdire et au nom de cela tout sera interdit (y compris de manger, d’étudier, de circuler et de respirer), puisque tout est supposé interdire quelque chose (le climat ou la planète de vivre). Le cool devient le principe de tyrannie le plus efficace jamais trouvé. Il débouche aussi sur la dictature du débile.
Le titre est très, très bien trouvé!
C’est une dictature soit, mais le dictateur est cool et c’est une dictature du bien… Si vous n’en êtes pas convaincus, demander aux médias!
Ceci semble un point de vue et une analyse occidentaux, exacts, sur un phénomène occidental.
Désespérés donc.
Je ne comprends pas pourquoi d’ailleurs l’auteur ne s’est pas encore suicidé. A-t-il des enfants ?
Croyez-vous qu’en Asie on pense comme cela ?
Non, de toute évidence.
La planète vivra très bien, beaucoup mieux, sans la domination de l’Occident tel qu’il est malheureusement devenu au fil des siècles.
Gandhi l’a défini après la Deuxième Guerre mondiale: « L’Occident est satanique. » (cité par Romain Rolland dans « Gandhi »).
Pour Gandhi comme pour tout être sage, le but de l’existence est de réaliser Dieu.
C’est ce que je suggère à l’auteur de cet article.
Je ne voudrais pas vous faire de la peine mais en réalité, Gandhi fait partie du problème..
« Gandhi, un chef d’œuvre d’infiltration juive…avocat formé à Londres, un physique à la Gainsbourg, Zemmour ou Zangwill, pas vraiment le type indien… Il se met en slip, se couche par terre, non violent le gars, et les (((Anglais))) (juifs depuis 1694/lire Nesta webster) s’en vont!
Magique, non?
Gandhi, 1947, tour de passe passe en Inde
Le rite Beni-Israël, né en Inde, œuvre dans le plus grand secret, et il exerce une influence considérable sur la destinée de ce pays.
Beaucoup de ses zélateurs s’y comportent extérieurement en Brahmans ou en membres d’autres religions que l’hindouisme, et ils ont acquis au fil des siècles les caractéristiques raciales hindoues, à tel point qu’il est souvent difficile de les distinguer des vrais hindous.
Ils facilitèrent la conquête de l’Inde par les Britanniques, qu’ils aidèrent à y maintenir la domination de Londres, et durant un siècle et demi, ils travaillèrent contre les vrais Hindous qui luttaient pour l’indépendance de leur pays.
Cela dura jusqu’à ce que l’élan des vrais patriotes ayant été brisé, les juifs secrets du rite Beni-Israël et leurs chefs, le soi-disant Mahatma Gandhi et Jawaharlal Nehru, eurent pris le contrôle du mouvement pour l’indépendance.
Celle-ci fut alors accordée à l’Inde par les Juifs du gouvernement britannique, ce qui laissa le gouvernement indien aux mains des Juifs secrets faussement hindous du rite Beni-Israël, tout naturellement alliés à leurs coreligionnaires dirigeant l’Union Soviétique, de même qu’à ceux de Washington et de Londres.
La grand âme fut assassinée !
Istvan Balkony « Qu’est-ce que le judaïsme » page 16″..
https://vk.com/id746388957?z=photo746388957_457242775%2Falbum746388957_00%2Frev
Se suicider ? Mais tant qu’il y a de la vie il y a du désespoir :
https://nicolasbonnal.wordpress.com/2023/02/14/du-reve-europeen-au-cauchemar-mondialiste-preface-de-notre-prochain-recueil-intitule-autrement-tant-quil-y-a-de-la-vie-il-y-a-du-desespoir-ou-le-jeu-de-la-mort-et-du-kha/
Pauvre imbécile…
Erreur d’écriture: après la Première Guerre mondiale.
Il est vrai que Nicolas Bonnal a tendance à être pessimiste (impatience, impulsivité), il y a parfois de quoi se décourager devant l’apathie « officielle » que délivrent les médias…
Cependant, il existe des ilots de résistance (passive à ses yeux) où l’éveil et l’entraide se font jour discrètement.
Cette réaction, qu’il ne perçoit pas, ne s’étale pas au grand jour (méfiance devant l’infiltration des sites de « réinformation » comme ce fut les cas avec les G.J phagocités, cacophonie dans la prétendue opposition, double langage de certains leaders qui changent de discours une fois sous les projecteurs…)
Le vieux fond paysan est toujours là et l’espoir chrétien n’a pas déserté complètement tout le pays.
Oui. Belle analyse.
La coolitude, outil de tyrannie : c’est exactement ça. Hélas, mon analyse – étayée par des faits (*), et non par la lecture de Guénin – associe cet artifice spirituel à la (…) religion chrétienne, alors que, bien évidemment, Bonnal suggère le contraire, par exemple en se référant à Guénon.
(*) « Buenismo » : Ça ne flaire pas le christianisme, ça ?? Et la République Calviniste d’Amérique, soutenue par l’Empire britannique : Va-t-on pour de bon nous faire gober que ce sont des entités « satanistes » ?! Ce sont juste de profonds DÉGÉNÉRÉS. Et ils sont ainsi parce que c’est le résultat de l’ambiance chrétienne occidentale après plusieurs siècles. Un type comme Trudeau n’a plus aucun besoin du christianisme pour être un « libéral », adepte automatique – comme presque tout Canadien – du « buenismo »
Il a des écrits très misanthropes, et il semble se placer au-dessus des autres, qu’il considère comme des abrutis. Un peu d’humilité et de charité ne lui feraient pas de mal.
Quand on a l’amour pour Dieu, on a de la patience, de l’indulgence et de la compassion pour les hommes et on n’est pas misanthrope. On pardonne à ses ennemis et même à ses bourreaux comme l’a fait Louis XVI. Au plan politique, Rivarol l’a parfaitement exprimé: « Le peuple étant toujours enfant, le souverain doit toujours être père. »
Paroles absolument terribles.
Consternante confirmation de ce que je dis sur le christianisme.
Mais le plus horrible, c’est qu’ils se croient supérieurs avec leurs âneries.
Explosion de la violence imbécile et brutale aussi : voir cold blood de Capote. Adaptation R. Brooks.
À part le typiquement chrétien « buenismo » (être bon, gentil, positif, tout pardonner, tendre la joue gauche à chaque fois qu’on se prend une claque sur la joue droite, etc.), la langue espagnole comporte un autre terme intéressant : « dictablanda » : la dictamolle = dictature sympa, rose-bonbon, sans action militaire. Exactement ce qu’on vit aujourd’hui dans « le monde libre ».