Géopolitique du coronavirus III – entretien avec Jean-François Susbielle

Au cœur d’une crise mondiale inédite par son ampleur, Strategika vous propose l’éclairage d’analystes et de penseurs reconnus dans leur domaine d’expertise. Nous avons posé à chacun une série de questions qui portent sur différents aspects de cette véritable crise de civilisation et sur ses répercussions politiques, géopolitiques et sociales.

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Non, Viktor Orbán n’a pas instauré la dictature en Hongrie

Même une pandémie mondiale et un risque de crise économique majeure n’empêchent pas les menteurs professionnels occidentaux de vilipender Viktor Orbán et la Hongrie. On apprend à leur lecture que le Premier ministre hongrois se serait arrogé les « pleins pouvoirs », voire se rapprocherait de la « dictature ». Rien que cela.

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Situation du Covid-19 (Coronavirus) au 1 avril

Au niveau de la planète, la journée d’hier, est, à ce jour, la journée la plus meurtrière de cette épidémie. Tous les records quotidiens ont été battus (Nb de nouveaux cas, de décès et de cas critiques). Tous les indicateurs montrent que ces records devraient être battus et rebattus dans les jours qui viennent, en raison de l’emballement de l’épidémie en Amérique du Nord et, à un moindre degré, du développement de l’épidémie en Espagne, en France et au Royaume Uni.

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Soros, Erdogan et les armes d’immigration massive contre l’Europe et la Russie.

Dans une tribune intitulé « L’Europe doit se tenir aux côtés de la Turquie au sujet des crimes de guerre de Poutine en Syrie », George Soros expose les raisons pour lesquelles, selon lui, l’Union européenne devrait soutenir les

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MOSCOU – CANOSSA le 5 mars 2020

Poutine a reçu Erdogan à Moscou le 5 mars dernier pour lui faire signer un accord qui est un pas décisif vers le dénouement de la crise syrienne. Il ne l’a pas fait attendre trois jours tête nue et pieds nus dans la cour du Kremlin comme le pape Grégoire VII l’a fait en janvier 1077 dans la cour de son château de Canossa pour l’empereur d’Allemagne Henri IV. Mais il a montré au Grand Turc, et par la même occasion au reste du monde, qui était le plus fort et le plus habile.

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Erdogan face à son destin

Depuis le début de la guerre contre la Syrie en 2011, Recep Tayyip Erdogan, en tant que Premier ministre (2003-2014) et Président de la République de Turquie (depuis 2014) a engagé son pays, aux côtés, entre autres, des États-Unis, de l’Arabie saoudite et d’Israël, dans une guerre, par l’intermédiaire de groupes terroristes qu’il soutient, abrite et arme. En tant que membre de l’OTAN, la Turquie a offert son plein soutien à la coalition occidentale, sous l’autorité des États-Unis, dans la tentative de démembrement du Levant, conformément à l’application du plan israélien Oded Yinon[i]. La déstabilisation de la Syrie est, du point de vue de l’expansionniste Erdogan, une opportunité de se tailler une part du territoire du pays du Cham.

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