Les organismes internationaux n’existent que tant qu’ils sont, et légitimes, et utiles. L’avenir de l’ONU semble en ce sens très compromis, à la fois en raison de son incapacité ni à prévenir, ni à endiguer les conflits internationaux, et en raison de la privatisation américaine dont il a été l’objet ces dernières années. Le départ de la Russie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU est la dernière goutte, qui peut faire glisser dans les tréfonds de l’histoire, une institution issue d’un passé révolu. la résolution a été adoptée, mais pas à une majorité écrasante. 93 pour, 54 abstentions et 24 contre. La Russie n’est pas isolée et la majorité de « monde global » est assez juste, si l’on additionne les abstentions et les refus. Si c’est une victoire tactique, ce peut être un échec stratégique des Etats-Unis.
Lire la suite