Notre peuple n’a été, du reste, séparé en trois branches que par le terrible malheur de l’invasion mongole et de la colonisation polonaise. Et, alors que nous avons subi ensemble, sous le joug des communistes, la même collectivisation au knout et au fusil, se peut-il que ces sanglantes souffrances ne nous aient pas unis ? Bien entendu, si le peuple ukrainien désirait effectivement se détacher de nous, nul n’aurait le droit de le retenir de force. Mais divers sont ces vastes espaces et seule la population locale peut déterminer le destin de son petit pays, le sort de sa région, — et chaque minorité nationale qui se constituerait, à cette occasion, à l’intérieur d’une unité territoriale donnée, devrait à son tour être traitée sans aucune violence.
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