Inflation: la vérité est que ce ne sont pas les prix qui montent mais la monnaie qui -enfin- se déprécie

L’hyperinflation c’est une prise de conscience sociale, c’est une vérité sue, partagée, propagée, une vérité dont tout le monde sait qu’elle est sue: « a common knowledge ». C’est la vérité que ce ne sont pas les prix qui montent mais la monnaie qui se déprécie.

Lire la suite

L’un des plus grands producteurs au monde de pièces en or affirme être incapable de suivre la demande actuelle

La Monnaie autrichienne, l’un des plus anciens et des plus grands producteurs de pièces d’or au monde, ne parvient pas à répondre à la demande, les gens se précipitant pour trouver un refuge sûr pour leur argent dans un contexte d’inflation galopante et de craintes économiques causées par la guerre en Ukraine

Lire la suite

L’Italie de Meloni veut limiter la carte bancaire et favoriser le cash

Loin des fintech du paiement qui innovent, des banques en ligne de plus en plus nombreuses pour équiper les clients de nouvelles cartes bancaires aux services divers et variés, l’Italie se replie sur elle et dit non aux banques. Les pièces et les billets resteront monnaie courante dans un pays où l’économie souterraine était estimée à 183 milliards d’euros en 2019. Les paiements par carte, quant à eux, seront encore un peu plus bannis, comme le souhaite la nouvelle présidente d’extrême droite du conseil des ministres italien, Giorgia Meloni.

Lire la suite

Contribution à la “semaine libertarienne”: économie de marché, capitalisme…quelques définitions – Edouard Husson

vec Palma, nous avons montré combien l’abolition forcée du bimétallisme par l’Angleterre, en 1820, au profit du seul étalon-or, a été néfaste pour l’économie. En effet, l’argent-métal servait aux échanges de proximité, à ce que Braudel appelle l’économie de marché, stricto sensu; tandis que l’or servait aux échanges économiques de grande distance et à une épargne de longue durée. Le vote du Parlement britannique a littéralement asséché l’économie de proximité et l’a mise à la merci du grand capitalisme. Marx remarque la première crise économique moderne, celle de 1825. Mais le barbu se trompe en la désignant comme une crise se “surproduction”; c’est en fait une crise de rareté monétaire!  Le drame du XIXè siècle, c’est l’abandon généralisé de l’étalon-argent sous pression britannique. Cela va des crises cycliques que connaît le capitalisme naissant aux bouleversements dramatiques en Asie où, pour compenser le drainage de leur or par les Anglais, les Indiens vident la Chine de son argent, ne lui laissant que sa monnaie de nickel et la pauvreté. Contrairement à ce que raconte Lénine, l’impérialisme n’est pas le produit du “capitalisme” mais de la distorsion, forcée par la puissance britannique, du système plurimétallique naturel.

Lire la suite