L’orientation spirituelle contemporaine de l’Occident – Pierre-Antoine Plaquevent

Si l’on veut dialoguer spirituellement avec la partie occidentale de l’Eurasie qu’est l’Europe, il faut avoir à l’esprit que, désormais, l’orientation spirituelle des élites occidentales est constituée par ce matérialisme spiritualiste moniste. L’Occident politique n’est plus chrétien, il est transhumaniste et post-chrétien.

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L’Europe et l’Ukraine : du syndrome de Stockholm au complexe de l’autruche

Désormais, c’est la Finlande et la Suède qui expriment ardemment leur volonté de rejoindre l’Otan… pour se protéger de la Russie naturellement ! Un raisonnement sidérant d’aveuglement voire de mauvaise foi, puisque c’est précisément l’avancée géographique ininterrompue de l’OTAN vers les frontières russes au cours de 5 phases d’élargissement, et les encouragements et soutien militaire actifs donnés à l’Ukraine comme à la Géorgie pour rejoindre l’Alliance qui ont, depuis plus de 20 ans, nourri le complexe obsidional russe et finalement conduit le président Poutine à lancer son intervention armée en Ukraine. Nous n’avons encore qu’entrevu les conséquences dramatiques non pour Washington mais pour nous, Européens, de cette folie stratégique.

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La guerre contre la Russie précipite l’effondrement/transformation de l’Occident

Je pense que nous sommes au milieu de la première crise énergétique mondiale. Dans les années 70, nous avons connu la crise pétrolière, qui a eu de grandes conséquences sur l’économie et l’inflation. Mais à l’époque, il ne s’agissait que du pétrole », a-t-il déclaré. « Rappelons que la Russie (…) est le premier exportateur mondial de pétrole et de gaz naturel, ainsi qu’un acteur majeur sur le marché des matériaux utilisés par le secteur énergétique », a ajouté M. Birol. « Par conséquent, les sanctions qui ont été imposées à la Russie ou les décisions politiques du Kremlin ont et auront de grandes conséquences sur le marché de l’énergie.

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Poutine et le césarisme politique – Irnerio Seminatore

Poutine veut-il devenir le César Russe ? En exportant ses armes, la France va-t-elle aggraver la guerre ? Cette guerre va-t-elle devenir la « Syrie » du continent européen ? Irnerio Seminatore, Président-Fondateur de l’Institut Européen des Relations Internationales de Bruxelles, nous éclaire…

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Les médias sont la première cause de guerres depuis 1898

Aujourd’hui, de nombreux médias appellent à une escalade contre la Russie. Ils nous gavent de la guerre en Ukraine, 24 heures sur 24, comme si c’était censé être notre priorité numéro un. Oubliez l’économie, la hausse des prix et le dysfonctionnement de la chaîne d’approvisionnement… et oubliez les conflits partout ailleurs dans le monde. Nous sommes seulement autorisés à nous soucier de l’Ukraine et de Poutine. Historiquement parlant, il n’est pas exagéré de penser que les médias pourraient contribuer à pousser le monde dans une guerre majeure… et une avec des ramifications nucléaires potentielles. Ce n’est pas inévitable, mais nous en sommes plus proches aujourd’hui que jamais depuis au moins 1962 – et certainement plus proches qu’il y a une semaine.

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Opposition de velours, vision procustienne et paralysie volitive – Iurie Rosca

C’est là que réside l’impasse intellectuelle dans laquelle se retrouvent aujourd’hui certains leaders d’opinion. Le manque d’imagination se chevauche avec le manque de connaissances approfondies, et les deux sont aggravés par le manque élémentaire de courage. Car il n’ pas besoin de parler du manque d’esprit de sacrifice dans une société libérale, mollé, dévitalisée, démasculinisée, effondrée dans le cloaque de l’hédonisme et de la médiocrité.

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Machiavel, toujours…

Il est du plus haut intérêt de constater combien de « journalistes » concluent des événements récents à l’isolement de la Russie. Les faits sont pourtant là, établis par les votes à l’ONU lors de la résolution condamnant la Russie, établis aussi par les déclarations des dirigeants. Si la Chine s’est opposée, l’Inde s’est abstenue, comme la Turquie elle-même, membre de l’OTAN. En Asie, quelques-unes des puissances montantes, comme le Vietnam peu suspect d’allégeance à la Chine, s’est également abstenu. Et le Mexique, comme l’Argentine, comme le Brésil, ont fait savoir leur opposition aux sanctions. Le calcul est vite fait ; ce sont des pays représentant plus des deux tiers de la population mondiale qui ont voté contre la condamnation de la Russie, ou se sont abstenus. Et ce sont des dizaines de pays qui entendent bien continuer à commercer avec la Russie, et le font savoir.

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La guerre de libération continentale ou l’émancipation des peuples captifs

Vues d’un point de vue historique et géopolitique correct, les actions de la Russie s’avèrent n’être qu’une réaction à l’offensive continue de l’Occident. Pour la Russie, l’Ukraine est la dernière redoute de défense. Face à cette agression, matérialisée également par le meurtre d’environ 14 000 civils en 8 ans dans la région du Donbass, commis par le régime de Kiev, la Russie n’a nulle part où se retirer. C’est pourquoi l’opération d’aujourd’hui n’est qu’une contre-offensive. En d’autres termes, d’un point de vue russe, ce pays est à nouveau engagé dans une guerre patriotique comme celle de 1812 contre l’invasion de l’armée de Napoléon ou des hordes nazies d’Hitler entre 1941 et 1945. C’est en fait une nouvelle Guerre pour la Défense de la Patrie.

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« Nous ne sommes pas vos esclaves », riposte le dirigeant du Pakistan aux Européens qui lui demandent de condamner la Russie

S’adressant aux envoyés de l’Union européenne, le Premier ministre pakistanais Imran Khan a déclaré que son pays n’était « pas l’esclave » des Européens, faisant référence à la demande de l’Union européenne qu’Islamabad condamne l’opération militaire russe en Ukraine.

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L’Europe suspendue entre l’être et le non-être : est-ce une patrie commune ou un cadavre atlantique ?

L’Europe a renoncé à son indépendance et à un rôle puissant dans le contexte géopolitique mondial. Le statut de l’Europe est comparable à celui d’un colonialisme consentant, c’est-à-dire un groupe de pays économiquement avancés, à la prospérité généralisée, mais politiquement aseptisés, culturellement américanistes, dépourvus de pouvoir de décision et de responsabilité en matière de défense et de politique internationale, délégués aux États-Unis. Ce statut colonial, perpétué jusqu’à ce jour, a représenté la sortie de l’Europe de l’histoire.

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