La guerre en Ukraine a rappelé à Emmanuel Macron la nécessité de posséder une armée puissante et dissuasive. «Après la chute du mur de Berlin, on a laissé s’étioler les mécanismes qui existaient pendant la Guerre froide dans l’hypothèse d’une mobilisation», a regretté le général Metayer ce mardi. Si la pacification a gagné du terrain en Europe avec la fin de la Guerre froide, la militarisation de la France est redevenue un enjeu ces dernières années. «En 2017, la Revue stratégique décrivait l’arrivée de la perspective d’un conflit majeur et la nécessité de s’y préparer. Il faut adapter notre préparation opérationnelle et notre doctrine d’emploi», a conclu le général.
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