L’ère post-conflit en Ukraine  : comment éviter une Nouvelle Guerre Froide entre les Européens de l’Ouest et la Russie  ?

Le conflit en Ukraine confirme que la nouvelle configuration géopolitique à l’échelle mondiale est caractérisée par une lutte de répartition des espaces géopolitiques entre grandes puissances. A l‘échelle mondiale, ce conflit s’inscrit dans la clarification, au moyen du rapport de force militaire classique, de l’équilibre géopolitique mondial et donc de sa nouvelle configuration au  XXIème siècle dominée par trois pôles principaux, la triade formée par Etats-Unis, la Chine et la Russie. et en Europe la rivalité géopolitique entre les Etats-Unis et la Russie.

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Premiers enseignements géopolitiques de la guerre en Ukraine

Une fois encore ce n’est pas malheureusement la voix de la France qui, dans les cinq prochaines années, décidera de l’avenir de l’Europe et de ses rapports avec la Russie, mais celle de l’Allemagne, où le pouvoir politique est plus à l’écoute des intérêts économiques de ses entreprises et de ses citoyens.

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Le point sur la situation militaire en Ukraine début juin 2022 – Jacques Baud

Les initiatives de Zelensky pour ouvrir un dialogue avec la Russie ont été systématiquement sabotées par l’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis. Le 25 février 2022, Zelensky laisse entendre qu’il est prêt à négocier avec la Russie. Deux jours plus tard, l’Union européenne arrive avec un paquet d’armes de €450 millions pour inciter l’Ukraine à se battre. En mars, même scénario : le 21, Zelensky fait une offre qui va dans le sens de la Russie, deux jours plus tard, l’UE revient avec un deuxième paquet de €500 millions pour des armes. Le Royaume-Uni et les États-Unis font alors pression sur Zelensky pour qu’il retire son offre, bloquant ainsi les négociations d’Istanbul. Il est très vraisemblable que si l’on avait laissé Zelensky négocier comme il l’entendait avec la Russie dès le début de l’offensive, l’Ukraine aurait pu maintenir la plus grande partie du sud sous sa souveraineté. Aujourd’hui, la combinaison de l’acharnement occidental à prolonger le conflit et du refus ukrainien d’engager un processus de négociation place la Russie en position de force. L’incapacité des Occidentaux à juger leur adversaire de manière rationnelle semble conduire l’Ukraine à la catastrophe. 

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Le petit-fils du général de Gaulle dénonce le rôle funeste de l’Otan au service des Américains

« Chacun reconnaît aujourd’hui la responsabilité des Etats-Unis dans le conflit actuel, le rôle funeste de l’Otan qui s’élargit sans cesse et la politique inconsidérée du gouvernement ukrainien. Ce dernier, fort de belles promesses et nourri d’illusions américaines et européennes, a conduit une politique très condamnable à l’égard des populations russophones du Donbass, multipliant discriminations, spoliations, embargos et bombardements. »

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Le Colonel et sénateur américain Richard Black : « En Syrie nous avons toujours travaillé avec les terroristes. »

le président Poutine a fait un effort désespéré pour arrêter la marche vers la guerre en décembre 2021. Il est allé jusqu’à mettre des propositions écrites spécifiques sur la table avec l’OTAN, des propositions de paix pour désamorcer ce qui se passait. Parce qu’à ce stade, l’Ukraine massait des troupes pour attaquer le Donbass. Et donc, il essayait d’éviter cela. Il ne voulait pas la guerre. Et l’OTAN a simplement rejeté ces propositions ; ne les ont jamais prises au sérieux, n’ont jamais entamé de négociations sérieuses.À ce moment-là, Poutine voyant que des Ukrainiens armés, avec des armes pour tuer les troupes russes étaient littéralement à leurs frontières, a décidé qu’il devait frapper en premier.

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Après la fin de la guerre de l’OTAN

La panique du désastre financier en Occident a commencé à s’installer. En conséquence, le président français Macron a dit au président Zelensky (c’est-à-dire à Washington) de renoncer à une partie de la souveraineté de l’Ukraine et d’entamer enfin des négociations sérieuses avec la Russie. Macron essaie également de libérer les mercenaires français d’Azovstal à Mariupol, mais le problème est bien plus important que cela, car l’Europe entière est confrontée à un effondrement économique. Et le Premier ministre italien, Mario Draghi, a demandé au président Biden de contacter le président Poutine et de « donner une chance à la paix ».

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L’Ukraine peut-elle militairement gagner la guerre ?

De manière générale, on peut estimer que les trois mois de guerre en Ukraine ont consommé, côté ukrainien, l’équivalent d’au moins deux années de production de toute l’industrie d’armement occidentale. Outre l’aspect financier – ces armes coûtent cher et cela pèse sur les économies occidentales -, on peut légitiment s’interroger sur la capacité et la volonté des Occidentaux de continuer à livrer des armes aux Ukrainiens dans de telles quantités sans affaiblir leurs propres capacités militaires alors que l’industrie est incapable de suivre le rythme. A titre de comparaison, la France a commandé 1 950 exemplaires du nouveau missile antichar MMP de MBDA, livrables d’ici 2025, ce qui représente une semaine de consommation dans le contexte ukrainien. Il est donc possible, au contraire de ce qui est souvent dit, que le temps joue en faveur de la Russie car elle ne dépend de personne pour soutenir son effort de guerre, contrairement à l’Ukraine.

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Les dessous de la reddition d’Azovstal et des mercenaires étrangers : probable entente entre la Russie et l’Otan

Les Américains, qui ont toujours plaidé avec l’OTAN pour ne pas participer directement aux hostilités, auraient finalement intérêt à faire rapidement disparaître les preuves de leur implication dans les opérations de première ligne tandis que Moscou aurait tout intérêt à donner une large visibilité à la capture des conseillers militaires étrangers de connivence avec les milices néo-nazies : on ne peut cependant pas exclure un accord entre les deux puissances qui permette aux Occidentaux d’évacuer leurs soldats sans trop de visibilité en échange de quelque concession politique, militaire ou diplomatique.

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L’Europe et l’Ukraine : du syndrome de Stockholm au complexe de l’autruche

Désormais, c’est la Finlande et la Suède qui expriment ardemment leur volonté de rejoindre l’Otan… pour se protéger de la Russie naturellement ! Un raisonnement sidérant d’aveuglement voire de mauvaise foi, puisque c’est précisément l’avancée géographique ininterrompue de l’OTAN vers les frontières russes au cours de 5 phases d’élargissement, et les encouragements et soutien militaire actifs donnés à l’Ukraine comme à la Géorgie pour rejoindre l’Alliance qui ont, depuis plus de 20 ans, nourri le complexe obsidional russe et finalement conduit le président Poutine à lancer son intervention armée en Ukraine. Nous n’avons encore qu’entrevu les conséquences dramatiques non pour Washington mais pour nous, Européens, de cette folie stratégique.

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Le rôle de l’État Hébreu dans les diverses crises aux frontières de la Russie – Dominique Delawarde

Alors que les rôles de l’OTAN et de l’UE dans l’évolution de la crise Ukrainienne sont désormais parfaitement connus et documentés, le rôle très discret et les interventions directes ou indirectes de l’État hébreu, dans les coulisses où sur le terrain, lors des crises intervenants aux frontières de la Russie, méritent une attention particulière.

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