Société ouverte vs Chine : le choc des globalismes (seconde partie – 2/2)

Si l’idéal multilatéraliste de la gouvernance globale est théoriquement le même que celui du Parti communiste chinois, la ligne de confrontation entre ces deux systèmes se manifeste essentiellement autour du rôle que doit jouer l’État national au sein de la gouvernance mondiale. Pour les libéraux-globalistes, l’État-nation doit être subsidiaire des instances globales et d’un possible futur gouvernement mondial en gestation. Pour les tenants d’une forme de stato-globalisme nationalisé, l’État, bien qu’intégré au sein des institutions internationales, reste au centre de toutes les perspectives stratégiques de développement et demeure l’instance souveraine ultime détentrice du monopole de la décision politique.

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Société ouverte vs Chine : le choc des globalismes (première partie) – Pierre-Antoine Plaquevent

Birmanie ; routes de la soie et de l’opium ; guerre hors limites ; géopolitique ; géosophie.
La Chine, qui poursuit des objectifs de contrôle cyberpolitique et biopolitique total de sa population, ne représente pas réellement une alternative de société face à la version occidentale du globalisme politique. Mais la politique d’intégration économique de l’Eurasie et de l’Afrique poursuivie par la Chine au travers du réseau BRI (Belt and Road Initiative) constitue une forme de globalisme économique alternatif qui vient toujours plus se confronter avec les puissances dominantes mais déclinantes de l’ordre mondial.

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