Appel de l’Institut Schiller à convoquer une conférence internationale afin d’établir une nouvelle architecture de sécurité et de développement pour toutes les nations

Pour arrêter cette marche vers la guerre, il nous faut donc adopter une approche plus fondamentale, en instaurant un tout nouveau paradigme garantissant la sécurité et le développement économique de chaque nation sur la planète. Le seul précédent historique à ce processus, en Occident, est le traité de Westphalie de 1648, qui mit fin à 150 ans de guerres de religion en Europe. Il n’a pu être rédigé que lorsque toutes les parties ont réalisé que si elles continuaient sur leur lancée, il n’y aurait aucun vainqueur, et presqu’aucun survivant. Elles ont alors choisi de créer un nouveau paradigme fondé sur la défense de « l’avantage d’autrui » et sur le principe que la sécurité de tous est la première condition de la sécurité de chacun. Telle est aujourd’hui la principale leçon à tirer du traité de Westphalie.

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AUKUS , une alliance anglo-saxonne dans l’Indo-Pacifique pour conserver l’hégémonie mondiale contre la Chine, la Russie et la France

L’émergence de cette configuration était donc en grande partie prévisible. L’erreur de la diplomatie française (depuis le départ du général de Gaulle) a été de persister à croire qu’un rang privilégié pouvait lui être accordé en se coulant dans les priorités géopolitiques anglo-saxonnes (en s’inscrivant dans la doctrine indopacifique /élargissements OTAN) tout en préservant une marge de manœuvre tactique (en obtenant des contrats d’armements par exemple).

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DU « MONDE HARMONIEUX » AU « RÊVE CHINOIS ». LA CHINE ET SA STRATÉGIE DE SÉCURITÉ Deuxième partie

Dans ce contexte, les théories de la « montée pacifique » et d’un « monde harmonieux » dépendent du niveau d’assurance qui peut être obtenu par la diplomatie et du degré de confiance, induit par la stabilité régionale et locale. Elles peuvent être compromises par le développement de la technologie et des systèmes d’armes, conçus en vue d’acquérir une avancée stratégique significative, qui amène en retour à une course aux armements et à des risques de conflits.
Les risques de conflit instaurent en tout cas une politique ambivalente, de rivalité-partenariat et d’antagonisme.

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