Les initiatives de Zelensky pour ouvrir un dialogue avec la Russie ont été systématiquement sabotées par l’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis. Le 25 février 2022, Zelensky laisse entendre qu’il est prêt à négocier avec la Russie. Deux jours plus tard, l’Union européenne arrive avec un paquet d’armes de €450 millions pour inciter l’Ukraine à se battre. En mars, même scénario : le 21, Zelensky fait une offre qui va dans le sens de la Russie, deux jours plus tard, l’UE revient avec un deuxième paquet de €500 millions pour des armes. Le Royaume-Uni et les États-Unis font alors pression sur Zelensky pour qu’il retire son offre, bloquant ainsi les négociations d’Istanbul. Il est très vraisemblable que si l’on avait laissé Zelensky négocier comme il l’entendait avec la Russie dès le début de l’offensive, l’Ukraine aurait pu maintenir la plus grande partie du sud sous sa souveraineté. Aujourd’hui, la combinaison de l’acharnement occidental à prolonger le conflit et du refus ukrainien d’engager un processus de négociation place la Russie en position de force. L’incapacité des Occidentaux à juger leur adversaire de manière rationnelle semble conduire l’Ukraine à la catastrophe.
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