Zelensky exhorte les pays européens à cesser toute relation commerciale avec la Russie… sans le faire

Volodymyr Zelensky exhorte les peuples européens à refuser toutes les ressources énergétiques de la Russie. Or la réalité ukrainienne est tout autre : On découvre que le gaz continue d’être délivré à travers l’Ukraine. 30 % du gaz consommé en Europe passe par les gazoducs ukrainiens. Et, donc ils (les Russes) payent l’Ukraine de deux manières : en royalties d’une part, et en les laissant prélever une partie du gaz, ce qui permet de chauffer les foyers ukrainiens.

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Les médias sont la première cause de guerres depuis 1898

Aujourd’hui, de nombreux médias appellent à une escalade contre la Russie. Ils nous gavent de la guerre en Ukraine, 24 heures sur 24, comme si c’était censé être notre priorité numéro un. Oubliez l’économie, la hausse des prix et le dysfonctionnement de la chaîne d’approvisionnement… et oubliez les conflits partout ailleurs dans le monde. Nous sommes seulement autorisés à nous soucier de l’Ukraine et de Poutine. Historiquement parlant, il n’est pas exagéré de penser que les médias pourraient contribuer à pousser le monde dans une guerre majeure… et une avec des ramifications nucléaires potentielles. Ce n’est pas inévitable, mais nous en sommes plus proches aujourd’hui que jamais depuis au moins 1962 – et certainement plus proches qu’il y a une semaine.

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Massacre de Boutcha – Quand images satellite et vidéos sont manipulées pour raconter une fausse histoire

La propagande de guerre bat son plein et tant l’Ukraine que ses patrons occidentaux sont prêts à tous les mensonges pour dépeindre les soldats russes comme des bêtes assoiffées de sang, et des criminels de guerre, alors que les troupes russes font tout pour préserver la vie des civils dans ce conflit, et qu’elles distribuent des centaines de tonnes d’aide humanitaire dans les zones sous son contrôle.

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La Zelenskimania et l’image ravagée de la Suisse

Le plus grand gagnant est sans conteste les États-Unis. Il faut reconnaître que l’équipe Biden, malgré la sénilité de son président, a manœuvré de main de maître. En se dégageant de l’Afghanistan en août dernier, elle s’est blanchie aux yeux de l’opinion et a empêché qu’on lui reproche l’invasion et l’occupation désastreuse de ce pauvre pays. En montant un scénario que le brillant comédien Zelenski a admirablement interprété, ils apparaissent aux yeux de l’opinion occidentale comme de preux chevaliers blancs alors qu’ils ont tout manigancé.

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Attaques chimiques sous faux drapeau : à quoi joue l’OTAN ?

Face au rouleau compresseur des médias militarisés, il peut être intéressant de renverser les inversions accusatoires occidentales. Et de poser l’hypothèse : et si la coalition occidentale préparait, elle, la possibilité d’attaques chimiques en Ukraine ?

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Ukraine : que reproche-t-on exactement à la Hongrie ?

Alors, la petite Hongrie, qui a connu bien des malheurs ne serait-ce que durant les cent dernières années – deux Guerres mondiales perdues dans lesquelles elle a été embarquée contre son gré, une révolution bolchévique, des occupations allemandes et soviétiques, un dépeçage de son territoire historique par un traité déséquilibré et injuste, des destructions énormes et des déplacements de population, la révolte et la répression de 1956, … – n’a pas de leçon à recevoir lorsqu’elle tente de trouver la voie de sa survie dans la tempête. En particulier de l’Ukraine, État captif, pays jacobin qui n’a cure de sa minorité hongroise autochtone, dont le député Serhiï Melnitchouk menaçait en 2019 la Hongrie d’être envahie en deux heures par l’armée ukrainienne.

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Interview de Sergueï Lavrov sur la situation en Ukraine

Ils (les occidentaux) (…) ont complètement perdu le contact avec le véritable art de la science politique Cela se répercute aujourd’hui sur de nombreuses situations, notamment sur la question essentielle de la sous-estimation colossale de ce qui se passe sur l’échiquier mondial où se constitue objectivement une véritable multipolarité, et de la surestimation colossale de leurs propres capacités et de leur renommée dans de nombreux pays.

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Au sujet des pertes de l’armée russe en Ukraine

Comment l’armée russe, qui perd un bataillon par jour (ce qui signifie qu’elle a 3 à 4 fois plus de blessés) et qui domine complètement l’espace, le ciel, la mer et le sol (le truc multi-domaine, vous savez) avec une VSU déjà détruite de facto en tant que force organisée, a-t-elle pu accomplir tout cela ? Humm, quelque chose ne colle pas dans la comptabilité de l’OTAN. A ce jour, les Russes devraient être désintégrés. 15 000 morts et environ 50 000 blessés.

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CRISE AUTOUR DE L’UKRAINE : la réalité géopolitique derrière la guerre de communication

Les bases de l’OTAN avec des soldats américains et les éléments du bouclier anti-missile sont installées aux frontières de la Russie, tandis que les soldats russes restent cantonnés au territoire de la Russie. Cette asymétrie territoriale est à la base de la perception russe d’encerclement. La position de principe des membres de l’OTAN sur le libre choix des alliances ne contribue en rien à la sécurité européenne, car l’adhésion à l’OTAN , notamment de l’Ukraine et de la Géorgie, servirait précisément à poursuivre le refoulement territorial de la Russie, et parachever son encerclement progressif.
Pour inciter les membres de l’OTAN et les Etats-Unis à engager des négociations sérieuses et faire émerger une nouvelle architecture de sécurité qui prenne en compte ses intérêts, la Russie a fait des propositions adressées aux Etats-Unis et l’OTAN. La Russie estime qu’elle a été suffisamment patiente, et qu’il était temps de tracer ses lignes rouges face au refus des Etats atlantistes d’engager des négociations .

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Machiavel, toujours…

Il est du plus haut intérêt de constater combien de « journalistes » concluent des événements récents à l’isolement de la Russie. Les faits sont pourtant là, établis par les votes à l’ONU lors de la résolution condamnant la Russie, établis aussi par les déclarations des dirigeants. Si la Chine s’est opposée, l’Inde s’est abstenue, comme la Turquie elle-même, membre de l’OTAN. En Asie, quelques-unes des puissances montantes, comme le Vietnam peu suspect d’allégeance à la Chine, s’est également abstenu. Et le Mexique, comme l’Argentine, comme le Brésil, ont fait savoir leur opposition aux sanctions. Le calcul est vite fait ; ce sont des pays représentant plus des deux tiers de la population mondiale qui ont voté contre la condamnation de la Russie, ou se sont abstenus. Et ce sont des dizaines de pays qui entendent bien continuer à commercer avec la Russie, et le font savoir.

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